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Sept Maliens meurent dans l'attaque de deux villages


Les communautés de la région de Mopti, dans le centre du Mali, demandent une présence accrue de l’armée et une plus grande coordination de la lutte contre le terrorisme au centre du pays. (Kassim Traoré / VOA)
Les communautés de la région de Mopti, dans le centre du Mali, demandent une présence accrue de l’armée et une plus grande coordination de la lutte contre le terrorisme au centre du pays. (Kassim Traoré / VOA)

Sept personnes ont été tuées mardi dans l'attaque de deux villages dans le centre du Mali, l'un des foyers des violences intercommunautaires et jihadistes au Sahel, a-t-on appris mercredi auprès d'une autorité locale.

"Des hommes armés sont venus à moto" mardi matin "et ont tué sept cultivateurs dogons qui étaient au champ", a déclaré à l'AFP Ali Dolo, maire de la commune de Sangha, dont les deux villages attaqués font partie.

Les assaillants, non identifiés, "sont les mêmes qui ont attaqué les autres villages les mois passés", a-t-il dit.

L'attaque est également rapportée dans un rapport onusien consulté par l'AFP.

Au moins quatre personnes avaient été tuées en juin, et douze fin avril dans l'attaque de plusieurs villages de Sangha, commune rurale regroupant des dizaines de villages situés à une trentaine de kilomètres de Bandiagara, l'une des principales villes de la région.

Le centre du Mali est le théâtre d'un grand nombre de violences depuis 2015 et l'apparition d'un groupe jihadiste emmené par Amadou Koufa, un prédicateur peul qui a largement recruté dans sa communauté. Ce groupe a rejoint le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste du Sahel affiliée à Al-Qaïda, dès sa création en 2017.

Les attaques, souvent suivies de représailles, se sont multipliées. Elles ont pris un tournant intercommunautaires entre les Peuls, majoritairement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, qui pratiquent essentiellement l'agriculture.

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