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Mali : Aqmi revendique le rapt de Béatrice Stockly


Béatrice Stockly, à gauche, après sa libération en 2012.
Béatrice Stockly, à gauche, après sa libération en 2012.

Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) réclame en échange de l’otage suisse, la mise en liberté de détenus jihadistes. Pour sa part, la Confédération suisse exige la libération "sans condition" de sa ressortissante.

"Nous, Al-Qaïda au Maghreb islamique, revendiquons l'enlèvement de cette infidèle évangélisatrice, Béatrice Stockly, qui par son action a détourné beaucoup de l'islam", affirme en anglais un porte-parole cagoulé en tenue militaire dans une vidéo dans laquelle l’otage (Béatrice Stockly) apparait pour la première fois depuis son rapt.

Il s’agit de la première vidéo reçue mardi soir par l'agence privée mauritanienne Al-Akhbar montrant un ressortissant occidental au Mali depuis les journalistes français de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés par leurs ravisseurs le 2 novembre 2013 à Kidal (nord-est).

Dans la vidéo, Mme Stockly, revêtue d'un voile noir, précise avoir été enlevée le 7 janvier à Tombouctou, où elle vivait depuis des années, soulignant qu'elle s'exprime le 19 janvier, après l'attaque jihadiste de Ouagadougou qui a frappé la capitale burkinabè quatre jours plus tôt, revendiquée par Aqmi.

Rappelant qu'elle a déjà été enlevée en 2012, lorsque Tombouctou était aux mains des groupes jihadistes, le porte-parole rappelle qu'à l'époque une des conditions de sa libération était "qu'elle ne revienne dans aucun pays musulman prêcher le christianisme", un engagement qu'elle n'a pas respecté, selon lui.

Malgré les mises en garde du gouvernement suisse, Mme Stockly, de tempérament rebelle selon ses proches, est revenue à Tombouctou en janvier 2013, dans le sillage de l'intervention militaire internationale déclenchée à l'initiative de la France qui a chassé les jihadistes contrôlant le nord du Mali depuis mars-avril 2012.

Avec AFP

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