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Des lacrymogènes sur des candidats de l'opposition malgache


Le rassemblement de l'opposition n'avait pas été autorisé par les autorités.
Le rassemblement de l'opposition n'avait pas été autorisé par les autorités.

Les forces de l'ordre malgaches ont fait usage de gaz lacrymogènes lundi contre des candidats de l'opposition à la présidentielle prévue début novembre, qui convergeaient avec quelques centaines de soutiens vers une place du centre de la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les Malgaches se rendent aux urnes le 9 novembre pour choisir leur prochain président et leurs gouverneurs. Les préparatifs en vue du scrutin sur la grande île de l'océan Indien se déroulent depuis plusieurs semaines dans un climat tendu.

Onze candidats et opposants, dont l'ex-président Marc Ravalomanana, avaient appelé à se rassembler en début de matinée sur la place du 13 Mai, théâtre de toutes les contestations politiques de Madagascar.

Plusieurs de ces candidats avançaient en tête de cortège peu avant 09H00 GMT lorsque les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser. L'ex-président Ravalomanana a été escorté par ses gardes du corps à l'écart des gaz lacrymogènes, dans la cour d'un immeuble, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le rassemblement de l'opposition n'avait pas été autorisé par les autorités. Plusieurs centaines de policiers avaient bouclé la place depuis le début de la matinée. Dimanche soir, dans une allocution télévisée, le président sortant Andry Rajoelina avait dénoncé une crise politique "créée de toutes pièces".

Treize candidats sont en lice pour les prochaines élections, dont le président sortant, 49 ans, qui avait accédé au pouvoir en 2009 à la faveur d'une mutinerie qui avait chassé Marc Ravalomanana.

L'opposition malgache dénonce "un coup d'Etat institutionnel"
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Interdit de se présenter par la communauté internationale en 2013, Andry Rajoelina avait été élu en 2018. Le mois dernier, dix candidats de l'opposition ont dénoncé "un coup d'Etat institutionnel" orchestré selon eux par M. Rajoelina, après une série de décisions de justice qui favoriseraient le président sortant en vue de l'élection.

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