La République démocratique du Congo (RDC) s’est dite prête mercredi à signer une « déclaration » qui reflète la défaite des rebelles du M23, en dépit de son retrait mardi des pourparlers de paix parrainés par l'Ouganda.
La RDC et les rebelles du M23, milice regroupant des insurgés dirigés par des Tutsis pour combattre le gouvernement près de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, auraient dû conclure un accord lundi, mais les négociateurs congolais ont rejeté le titre du document. Ils ne veulent plus qu'on parle d'un accord de paix, mais plutôt d'une simple déclaration.
Selon le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, '' Il n'existe aucun précédent dans l'histoire des nations où l'on a vu un gouvernement légitime être contraint de signer un accord de paix avec un mouvement rebelle battu, défait, qui a reconnu lui-même sa défaite".
Toujours selon le ministre congolais de l'Information, "Pourquoi devrait-on ressusciter un mouvement rebelle pour en refaire une structure légitime avec laquelle on signerait un accord de paix, alors que nous, nous sommes prêts à prendre des engagements dans une déclaration ".
Par ailleurs, M. Mende a réitéré ses propos disant que le facilitateur ougandais prenait parti au lieu de rester neutre comme il se doit.
Les accusations de Kinshasa contre l'Ouganda, et l'incapacité des parties à conclure un accord politique qui reflèterait la défaite militaire du M23, illustrent les tensions profondes qui vont compliquer les efforts visant à mettre fin à la rébellion la plus grave qu’ait connu la RDC en une décennie.
Le M23 a fait valoir que le document portant sur les modalités de la fin de son soulèvement, lancé il y a 20 mois, avait été rédigé des jours à l'avance .
L'Ouganda dément toujours faire preuve de partialité en faveur de M23, et souligne que la RDC n’avait formulé aucune plainte formelle en ce sens durant les dix mois qu’a duré la médiation.
Des experts de l'ONU ont accusé l'Ouganda et le Rwanda d'avoir soutenu les rebelles durant leur soulèvement. Les deux pays ont démenti.
Dans une déclaration commune, plusieurs envoyés spéciaux pour les Grands Lacs, les Etats-Unis, l’Europe, l’Union Africaine, de même que le représentant de l’Onu en RDC, Martin Kobler, ont estimé primordial d'aboutir à "une conclusion politique", même après la défaite du M23.
Quant aux nombreux groupes armés qui pullulent encore dans l’est de la RDC, M. Kobler a dit largement opter pour la voix paisible, et qu’il était de loin préférable que ces groupes et milices déposent d'eux-mêmes les armes, faute de quoi ils y seraient contraints par la force.
Dans une interview avec la Voix de l'Amérique (VOA), Ray Torres, chef du bureau de la MONUSCO à Goma, a évoqué la crise entre Kinshasa et le M23. '' La solution politique demeure une nécessité", a-t-il noté. '' Le M23 n'est plus une force militaire mais le M23 garde encore une existence politique, avec un certain nombre de revendications, de positions, que nous pensons qu'il est important d'écouter, et de résoudre", a poursuivi M. Torres.
La RDC et les rebelles du M23, milice regroupant des insurgés dirigés par des Tutsis pour combattre le gouvernement près de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, auraient dû conclure un accord lundi, mais les négociateurs congolais ont rejeté le titre du document. Ils ne veulent plus qu'on parle d'un accord de paix, mais plutôt d'une simple déclaration.
Selon le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, '' Il n'existe aucun précédent dans l'histoire des nations où l'on a vu un gouvernement légitime être contraint de signer un accord de paix avec un mouvement rebelle battu, défait, qui a reconnu lui-même sa défaite".
Toujours selon le ministre congolais de l'Information, "Pourquoi devrait-on ressusciter un mouvement rebelle pour en refaire une structure légitime avec laquelle on signerait un accord de paix, alors que nous, nous sommes prêts à prendre des engagements dans une déclaration ".
Par ailleurs, M. Mende a réitéré ses propos disant que le facilitateur ougandais prenait parti au lieu de rester neutre comme il se doit.
Les accusations de Kinshasa contre l'Ouganda, et l'incapacité des parties à conclure un accord politique qui reflèterait la défaite militaire du M23, illustrent les tensions profondes qui vont compliquer les efforts visant à mettre fin à la rébellion la plus grave qu’ait connu la RDC en une décennie.
Le M23 a fait valoir que le document portant sur les modalités de la fin de son soulèvement, lancé il y a 20 mois, avait été rédigé des jours à l'avance .
L'Ouganda dément toujours faire preuve de partialité en faveur de M23, et souligne que la RDC n’avait formulé aucune plainte formelle en ce sens durant les dix mois qu’a duré la médiation.
Des experts de l'ONU ont accusé l'Ouganda et le Rwanda d'avoir soutenu les rebelles durant leur soulèvement. Les deux pays ont démenti.
Dans une déclaration commune, plusieurs envoyés spéciaux pour les Grands Lacs, les Etats-Unis, l’Europe, l’Union Africaine, de même que le représentant de l’Onu en RDC, Martin Kobler, ont estimé primordial d'aboutir à "une conclusion politique", même après la défaite du M23.
Quant aux nombreux groupes armés qui pullulent encore dans l’est de la RDC, M. Kobler a dit largement opter pour la voix paisible, et qu’il était de loin préférable que ces groupes et milices déposent d'eux-mêmes les armes, faute de quoi ils y seraient contraints par la force.
Dans une interview avec la Voix de l'Amérique (VOA), Ray Torres, chef du bureau de la MONUSCO à Goma, a évoqué la crise entre Kinshasa et le M23. '' La solution politique demeure une nécessité", a-t-il noté. '' Le M23 n'est plus une force militaire mais le M23 garde encore une existence politique, avec un certain nombre de revendications, de positions, que nous pensons qu'il est important d'écouter, et de résoudre", a poursuivi M. Torres.