Alors que la situation sécuritaire se dégrade dans le nord et l’ouest de la Centrafrique, le président de la transition, Michel Djotodia, a limogé mardi le chef d'état-major des armées, le général Jean-Pierre Dollé-Waya, par décret présidentiel.
Ce dernier, joint par la VOA, s’est dit étonné de la décision, qu’il a apprise en écoutant la radio nationale, mais a dit qu’il respectait la décision du président en tant que Chef suprême des Armées. « Il sait ce qu’il fait », a-t-il ajouté, sans faire de commentaire, soulignant son devoir de réserve de militaire.
Il a été remplacé par le général Ferdinand Bombayéké.
Son limogeage survient au lendemain de la reprise des combats dans l'ouest de la Centrafrique entre des partisans du président déchu Francois Bozizé et des ex-rebelles de la coalition Séléka, au pouvoir à Bangui depuis mars dernier.
Les ex-Faca contrôlent au moins trois villages à proximité de Bossangoa, où des combats ont fait des dizaines de morts depuis le week-end écoulé, selon le gouvernement.
Les officiels militaires et gouvernementaux ont organisé des discussions de crise, mais rien n’avait filtré jusqu’à mardi soir.
La situation des populations est de plus en plus préoccupante dans cette zone difficile d’accès, et la plupart des Ong contactées disent ne pas vouloir parler à la presse pour des raisons de sécurité. En effet, plusieurs sources parlent d’un conflit à caractère ethnico-religieux, et l’on craint que cette situation ne se détériore. En attendant, nul ne sait vraiment comment se porte la population de Bossangoa.
Pour un témoignage, Idriss Fall a joint un habitant qui a fui les combats dans cette localité.
Ce dernier, joint par la VOA, s’est dit étonné de la décision, qu’il a apprise en écoutant la radio nationale, mais a dit qu’il respectait la décision du président en tant que Chef suprême des Armées. « Il sait ce qu’il fait », a-t-il ajouté, sans faire de commentaire, soulignant son devoir de réserve de militaire.
Il a été remplacé par le général Ferdinand Bombayéké.
Son limogeage survient au lendemain de la reprise des combats dans l'ouest de la Centrafrique entre des partisans du président déchu Francois Bozizé et des ex-rebelles de la coalition Séléka, au pouvoir à Bangui depuis mars dernier.
Les ex-Faca contrôlent au moins trois villages à proximité de Bossangoa, où des combats ont fait des dizaines de morts depuis le week-end écoulé, selon le gouvernement.
Les officiels militaires et gouvernementaux ont organisé des discussions de crise, mais rien n’avait filtré jusqu’à mardi soir.
La situation des populations est de plus en plus préoccupante dans cette zone difficile d’accès, et la plupart des Ong contactées disent ne pas vouloir parler à la presse pour des raisons de sécurité. En effet, plusieurs sources parlent d’un conflit à caractère ethnico-religieux, et l’on craint que cette situation ne se détériore. En attendant, nul ne sait vraiment comment se porte la population de Bossangoa.
Pour un témoignage, Idriss Fall a joint un habitant qui a fui les combats dans cette localité.