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Libéria : Ellen Johnson Sirleaf contemple un second mandat présidentiel


La lauréate du Prix Nobel de la Paix en visite chez un habitant du village de Fefee, près de Monrovia, après avoir voté (8 novembre 2011)
La lauréate du Prix Nobel de la Paix en visite chez un habitant du village de Fefee, près de Monrovia, après avoir voté (8 novembre 2011)

Le candidat de l'opposition, Winston Tubman, a appelé au boycott du scrutin de mardi, accusant la CENI de fraudes, mais les observateurs internationaux ont déclaré que le premier tour était généralement libre et équitable.

La présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, est en passe d’être réélue, alors que son adversaire au second tour, l’ancien ministre de la Justice Winston Tubman a choisi la voie du boycott. Le scrutin de ce mardi est aussi marqué par une menace de violence, au lendemain d’un clash entre police et manifestants de l’opposition causant la mort d’au moins deux personnes.

Winston Tubman a appelé ses partisans à boycotter le second tour en raison de présumées fraudes électorales en faveur de Mme Sirleaf.

Un correspondant de la VOA a constaté un faible taux de participation, y compris dans un bureau de vote qui avait vu de longues files d’électeurs pendant le premier tour de scrutin, le 11 octobre dernier.

La MINUL assure la sécurité à Monrovia, à l'occasion du second tour de la présidentielle
La MINUL assure la sécurité à Monrovia, à l'occasion du second tour de la présidentielle


La sécurité était renforcée mardi à Monrovia autour du siège du Congrès pour le changement démocratique, le parti de M. Tubman, où les émeutes de lundi avaient éclaté entre la police libérienne et les partisans de l'opposition.

La police a fermé trois stations de radio durant la nuit, y compris celle du colistier de M. Tubman, l’ancienne vedette internationale de football George Weah.

Un camion de la police est arrivé au siège du CDC, mardi, mais les agents se sont retrouvés en face des partisans du CDC qui sont sortis en criant «pas de police." Les policiers sont partis sur demande des casques bleus de l'ONU qui assurent la sécurité du complexe.

Le président Barack Obama (archives)
Le président Barack Obama (archives)


Le président américain Barack Obama a déclaré que la communauté internationale va tenir responsables ceux qui choisissent de faire obstruction au processus démocratique au Libéria. Il a également encouragé les forces de sécurité libériennes à exercer un maximum de retenue et à autoriser les manifestations pacifiques.

Pour rappel, les observateurs internationaux ont déclaré que le premier tour était généralement libre et équitable.

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