Dans un récent rapport, Oxfam affirme que les États peuvent réduire les inégalités en injectant un « stimulus économique » directement dans les poches de celles et ceux qui en ont le plus besoin. Pour cela, ils doivent investir davantage dans des services publics tels que la santé et l’éducation, explique l’ONG.
Ce rapport, intitulé « Au service de la majorité », souligne que les services publics comme la santé et l’éducation occupent une place centrale dans la lutte contre les inégalités puisqu’ils bénéficient à tous les membres de la société, surtout aux plus démunis.
Citant une étude de l’OCDE, Oxfam rappelle que pour les ménages les plus pauvres, la valeur de l’ensemble des services publics dont ils bénéficient équivaut en moyenne à 76 % de leurs revenus après impôt. Dans les pays pauvres comme dans les pays riches, les budgets consacrés à ces services peuvent contribuer à faire reculer les inégalités de 10 à 20 %. C’est pourquoi les coupes opérées dans ces services à travers le monde sont si catastrophiques.
« On parle principalement des services de santé et d’éducation, mais on pourrait aussi étendre aux services d’accès à l’eau et à l’assainissement » a déclaré Mme Samira Daoud, Coordinatrice de campagne d’Oxfam International en Afrique de l'Ouest.
Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), elle a souligné que le rapport d’OXFAM « indique que l’accès à ces services publics et gratuits constitue une arme puissante qui permettrait de combattre les inégalités économiques qui sont croissantes, et qui représentent aujourd’hui une menace à la fois pour l’économie, et qui également, nous prive de la possibilité de lutter efficacement contre la pauvreté dans les pays en développement ».
Entre 2008 et 2012, plus de la moitié des pays en développement ont réduit leurs dépenses d’éducation et les deux tiers ont également réduit leurs dépenses de santé, note OXFAM. Les familles aux revenus faibles se ruinent pour payer les services de santé, ou pour scolariser leurs enfants.
« Le rapport montre que dans les pays de l’OCDE, les services publics représentent l’équivalent de 76 % des revenus nets des populations qui ont les plus faibles revenus dans ces pays-là, contre à peine 14 % de ceux des pays riches … Cela veut dire que le fait de pouvoir accéder gratuitement à des services publics de santé et d’éducation permet aux personnes qui ont les revenus les plus faibles d’économiser l’équivalent de 76 % de leurs revenus nets », souligne Mme Daoub.
Toujours selon la Coordinatrice de campagne d’Oxfam International en Afrique de l'Ouest, « les inégalités sont de plus en plus importantes ». C’est une menace pour l’économie et le développement, et pour tout le travail fait dans les pays du Sud pour lutter contre la pauvreté, note-t-elle.
Ce rapport, intitulé « Au service de la majorité », souligne que les services publics comme la santé et l’éducation occupent une place centrale dans la lutte contre les inégalités puisqu’ils bénéficient à tous les membres de la société, surtout aux plus démunis.
Citant une étude de l’OCDE, Oxfam rappelle que pour les ménages les plus pauvres, la valeur de l’ensemble des services publics dont ils bénéficient équivaut en moyenne à 76 % de leurs revenus après impôt. Dans les pays pauvres comme dans les pays riches, les budgets consacrés à ces services peuvent contribuer à faire reculer les inégalités de 10 à 20 %. C’est pourquoi les coupes opérées dans ces services à travers le monde sont si catastrophiques.
« On parle principalement des services de santé et d’éducation, mais on pourrait aussi étendre aux services d’accès à l’eau et à l’assainissement » a déclaré Mme Samira Daoud, Coordinatrice de campagne d’Oxfam International en Afrique de l'Ouest.
Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), elle a souligné que le rapport d’OXFAM « indique que l’accès à ces services publics et gratuits constitue une arme puissante qui permettrait de combattre les inégalités économiques qui sont croissantes, et qui représentent aujourd’hui une menace à la fois pour l’économie, et qui également, nous prive de la possibilité de lutter efficacement contre la pauvreté dans les pays en développement ».
Entre 2008 et 2012, plus de la moitié des pays en développement ont réduit leurs dépenses d’éducation et les deux tiers ont également réduit leurs dépenses de santé, note OXFAM. Les familles aux revenus faibles se ruinent pour payer les services de santé, ou pour scolariser leurs enfants.
« Le rapport montre que dans les pays de l’OCDE, les services publics représentent l’équivalent de 76 % des revenus nets des populations qui ont les plus faibles revenus dans ces pays-là, contre à peine 14 % de ceux des pays riches … Cela veut dire que le fait de pouvoir accéder gratuitement à des services publics de santé et d’éducation permet aux personnes qui ont les revenus les plus faibles d’économiser l’équivalent de 76 % de leurs revenus nets », souligne Mme Daoub.
Toujours selon la Coordinatrice de campagne d’Oxfam International en Afrique de l'Ouest, « les inégalités sont de plus en plus importantes ». C’est une menace pour l’économie et le développement, et pour tout le travail fait dans les pays du Sud pour lutter contre la pauvreté, note-t-elle.