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Barack Obama : "Les Etats-Unis sont au côté de l'Afrique face au terrorisme et à la guerre"


U.S. President Barack Obama delivers a speech before the African Union in Addis Ababa, Ethiopia on July 28, 2015.
U.S. President Barack Obama delivers a speech before the African Union in Addis Ababa, Ethiopia on July 28, 2015.

C'est ce qu'a assuré le président américain à Addis Abeba depuis la tribune de l'Union africaine.

"Alors que l'Afrique fait face au terrorisme et à la guerre, les Etats-Unis sont à vos côtés", a-t-il déclaré devant un parterre de représentants des chefs d'Etats membres de l'UA. "Avec des formations et du soutien, nous aidons les forces africaines à se renforcer", a-t-il expliqué, rappelant que le combat contre le terrorisme devait s'accompagner de progrès en matière de gouvernance.

M. Obama a mis en exergue les succès militaires accomplis contre les islamistes shebab en Somalie par la Force de l'UA (Amisom) - entraînée et partiellement financée par Washington - et contre l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) ougandaise par une force régionale menée par l'Ouganda, à laquelle les forces spéciales américaines prêtent main-forte.

Il a aussi salué les armées de plusieurs pays du Bassin du Lac Tchad qui combattent avec le soutien de l'UA les djihadistes de Boko Haram et a rendu hommage aux "nombreux courageux soldats de la paix africains".

Estimant que "le monde doit faire plus pour aider", M. Obama a indiqué qu'un "nouveau partenariat entre l'ONU et l'UA" en matière d'opérations de maintien de la paix serait discuté cet automne lors d'un Sommet réuni à l'ONU, visant à "renforcer le soutien international au maintien de la paix, notamment en Afrique".

"Nos efforts en vue de notre sécurité à tous doit s'accompagner d'un engagement à améliorer la gouvernance. Notre combat contre les groupes terroristes (...) ne sera jamais gagné si nous échouons à répondre aux revendications que les terroristes exploitent, si nous n'établissons pas de la confiance avec les communautés, si nous ne faisons pas respecter l'Etat de droit", a-t-il souligné.

"On dit - et c'est vrai - que si on sacrifie la liberté au nom de la sécurité, on risque de perdre les deux", a-t-il ajouté.

Avec AFP

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