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Les Bleus obtiennent un valeureux nul face à la Mannschaft en amical


L’équipe de la France lors de l'UEFA EURO 2016 au Stade Vélodrome de Marseille, France 15 Juin ici 2016. epa/ PETER POWELL
L’équipe de la France lors de l'UEFA EURO 2016 au Stade Vélodrome de Marseille, France 15 Juin ici 2016. epa/ PETER POWELL

Eau de Cologne, parfum de Mondial: l'équipe de France a ponctué mardi son année 2017 mouvementée en allant faire un beau match nul face à l'Allemagne championne du monde chez elle (2-2), avec notamment un doublé de Lacazette.


Les Bleus ont même frôlé la victoire: ils ont mené grâce à Lacazette (34e, 71e), mais la Mannschaft a égalisé deux fois, grâce à Werner (56e) puis Stindl dans les toutes dernières secondes (90e+3).

"Evidemment, il y a la déception parce qu'on était plus près de gagner et de mettre un troisième but, on a commis une erreur à la fin. Je suis globalement très fier de mes joueurs et de cette prestation face à une bonne équipe d'Allemagne, qui a eu plus de maîtrise", s'est félicité Didier Deschamps.

Après leur qualification d'octobre, sous le signe de la mission accomplie malgré un jeu parfois laborieux, et avant la séquence internationale de mars, la dernière avant la liste mondialiste de mai, les Bleus ont tenu le choc, avec ce beau nul qui suit la facile victoire contre les modestes Gallois vendredi dernier (2-0).

L'Allemagne, elle, n'a plus connu la défaite depuis 21 matches et la demi-finale de l'Euro-2016, face à... la France (2-0).

- Martial et Mbappé décisifs aussi -

Au jeu des joueurs majeurs absents, la France menait 9-3 au coup d'envoi (Lloris, Sidibé, Mendy, Kanté, Pogba, Payet, Lemar, Dembélé et Giroud; contre Neuer, Kimmich et Müller). Les deux groupes avaient misé sur les expérimentations lors de cette fenêtre d'octobre, mais pas question non plus de galvauder ce rendez-vous.

Deschamps pourra tirer des enseignements de cette séquence de novembre, et en tout cas se reposer sur un vivier garni. Tout en ayant une marge de progression dans le jeu, pas toujours à même de contrôler le cours du match, et plus à l'aise en contre-attaque, sous l'impulsion de Mbappé notamment.

Les Français ont tenu le choc, sans souffrir outre-mesure de la comparaison, du moins en première période. Ce fut bien plus dur après la pause. Mais les Bleus ont été plus réalistes, et ont affiché une grosse solidarité offensive.

Alors que l'association Griezmann-Mbappé avait pour la première fois fonctionné à plein vendredi, Deschamps avait choisi de laisser "Grizi" sur le banc au coup d'envoi, signe qu'il plaçait ce match sous le signe du grill, pour y poser Martial et Lacazette, qui remplaçait Giroud, forfait (adducteurs).

Ces deux-là ont défloré le score, lorsque sur un centre de Digne, Martial effaçait Süle et servait un caviar à Lacazette (34e). Ce dernier doublait son compteur personnel, lancé par Mbappé, en venant battre Trapp en face-à-face (71e). "Alex" a marqué des points, et a reçu une chaleureuse accolade de Deschamps en laissant sa place.

- 'Sur la bonne route' -

Martial lui a offert son premier but, et a eu quelques fulgurances, mais aussi du déchet, comme sur cette contre-attaque où il ne s'entend pas avec Mbappé qui reçoit le ballon hors-jeu (28e), ou quand il perd son duel face à Trapp en fin de match. Martial a marqué quelques points, mais la concurrence sur les ailes est rude...

Si les Bleus se sont procurés plusieurs occasions nettes, ils sont tombés sur un très bon Trapp, qui disputait ses premières minutes de la saison: il a sorti de très beaux arrêts sur des tentatives de Lacazette (19e), Mbappé (32e) et Martial (58e).

Mais les Allemands sont montés en régime, du centre de Draxler sur lequel Rüdiger rate incroyablement le cadre (53e) à l'équerre trouvée par Kroos sur coup franc (70e). Werner, souvent isolé, a battu Mandanda sur une ouverture d'Özil (71e), et Stindl aussi, sur une nouvelle inspiration d'Özil relayée par Götze (90e+3).

Dans le 4-3-3 aligné par Deschamps, Rabiot a eu sa chance en sentinelle, et il a fait valoir son goût du combat, son sens du sacrifice, quand Tolisso était un peu moins en vue que lors des précédents matches. Au milieu aussi, le sélectionneur a l'embarras du choix.

Sous la bruine de Cologne, il y avait du soleil dans les têtes, car comme l'a dit Deschamps, "on est sur la bonne route, c'est un très bon match de préparation pour nous en attendant le printemps".


Avec AFP

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