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Les autorités ivoiriennes veulent repousser la date du retour de Gbagbo


Une pancarte représentant l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo lors d'une réunion contre la candidature à la réélection du président sortant le 10 octobre 2020.
Une pancarte représentant l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo lors d'une réunion contre la candidature à la réélection du président sortant le 10 octobre 2020.

La date du 17 juin annoncée par le parti de Laurent Gbagbo pour le retour dans son pays de l'ex-président ivoirien, n'a pas été décidée "de façon consensuelle", a estimé mercredi le porte-parole du gouvernement à Abidjan.

"La date devait être discutée de façon consensuelle" entre le gouvernement et le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), or "elle ne l'a pas été", a déclaré à l'AFP Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Avant de fixer de manière "consensuelle" une date, "il faut mettre en œuvre des dispositions", notamment concernant la "sécurité" de Laurent Gbagbo, a-t-il ajouté.

La divergence d'appréciation sur la date de retour de M. Gbagbo ne rompt cependant pas les ponts entre le gouvernement et le FPI, puisqu'une rencontre entre le ministre de la Réconciliation nationale Kouadio Konan Bertin et les dirigeants du FPI est prévue mercredi après-midi.

Le secrétaire général du FPI, Assoa Adou, avait annoncé lundi que l'ancien président rentrerait en Côte d'Ivoire le 17 juin après dix ans d'absence, à la suite de son acquittement par la justice internationale de crimes contre l'humanité et du feu vert d'Abidjan à ce retour très attendu par ses partisans.

Des négociations sur les conditions de ce retour ont eu lieu ces dernières semaines entre le parti de M. Gbagbo et le gouvernement, qui veut éviter tout débordement au moment de l'accueil que souhaitent lui réserver à Abidjan ses partisans par milliers.

M. Gbagbo avait été arrêté en avril 2011 après la présidentielle de 2010 qui avait provoqué une grave crise post-électorale, avec un bilan d'environ 3.000 morts.

La Cour pénale internationale (CPI) l'a définitivement acquitté de crimes contre l'humanité le 31 mars, à l'issue d'une longue procédure. Il vit depuis à Bruxelles.

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