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Le PSG soigne sa com' à l'approche du Real


L'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain Neymar, à gauche, et son co-équipier uruguayen du Paris Saint-Germain Edinson Cavani se congratulent après un but marqué, le 27 janvier 2018.
L'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain Neymar, à gauche, et son co-équipier uruguayen du Paris Saint-Germain Edinson Cavani se congratulent après un but marqué, le 27 janvier 2018.

Le PSG n'a pas fait les choses à moitié après avoir écrasé Montpellier samedi (4-0): les dirigeants et les joueurs ont enchaîné les interventions médiatiques pour mettre en scène la réconciliation entre Neymar et Edinson Cavani, à 17 jours du duel contre le Real Madrid.

La star brésilienne a tout résumé dans un tweet dans la soirée. La photo ? Lui et Cavani, le poing serré et le même regard de défi. Le message ? "Grande victoire aujourd'hui, bravo à tous et félicitations à Edi pour le record, continue à mettre plein de buts!!".

Comme si la rencontre leur servait à éteindre les chamailleries du début de saison pour tirer les penalties. Et oublier les sifflets contre Neymar le 17 janvier contre Dijon (8-0), quand il avait préféré s'offrir un quadruplé, plutôt que laisser son coéquipier uruguayen tirer et devenir meilleur buteur de l'histoire du club...

Samedi contre Montpellier, les deux stars ont multiplié les accolades et les politesses sous l'oeil des photographes et Cavani a bien marqué le but tant attendu, dès la 11e minute.

"Monsieur Edi", titre d'ailleurs le quotidien sportif L'Equipe, pour saluer celui qui est désormais le meilleur buteur de l'histoire du club, avec 157 réalisations, soit une de plus que l'ancien Parisien Zlatan Ibrahimovic.

Et pendant le match, il y a eu - c'était écrit - un penalty et c'est Cavani qui d'une petite pichenette a donné le ballon à Neymar, auteur d'un doublé.

Le poids des mots

Car le patron de cette équipe, c'est évidemment "Ney", le joueur le plus cher de l'histoire du football, passé de Barcelone au PSG contre 222 millions d'euros.

Il s'est lui même chargé de définitivement clarifier les choses en zone mixte. "L'entraîneur m'a choisi pour tirer les penalties. Il a décidé cela et je dois assumer cette responsabilité. Je connais mes responsabilités, je suis venu ici pour en prendre", a souligné la vedette brésilienne, en portugais.

Comme à chaque fois qu'il faut remettre le club à l'endroit et faire taire les polémiques ou les rumeurs, le président du club Nasser Al-Khelaïfi est aussi venu s'exprimer devant les caméras.

Le patron parisien a salué le "magnifique" record de Cavani et s'est employé à chouchouter Neymar, en balayant les rumeurs de la presse espagnole sur son supposé vague à l'âme, après six mois en Ligue 1.

"Les Espagnols veulent commencer un peu (le match contre le Real). On ne veut pas rentrer dans ce jeu. Il ne sera pas à 100% avec nous la saison prochaine mais à 2000%", a souri NAK.

Et alors, Cavani et Neymar, réconciliés ? "Les deux ont vraiment une très bonne relation, mais vous (les médias), encore une fois, vous critiquez, vous essayez de faire des problèmes entre nos joueurs mais il n'y en a aucun".

"Je vous demande vraiment d'arrêter de faire ça parce que ce n'est pas bien ni pour vous, ni pour nous le club. Nous avons besoin de nous concentrer pour notre grand match (contre le Real Madrid) qui arrive bientôt (le 14 février)", a-t-il insisté. Une commmunication bien soignée.

Avec AFP

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