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Le procureur général indûment nommé par Zuma en Afrique du Sud


Le directeur national des poursuites pénales, Shaun Abrahams, lors d'un point de presse à Pretoria, en Afrique du Sud, le 23 mai 2016.
Le directeur national des poursuites pénales, Shaun Abrahams, lors d'un point de presse à Pretoria, en Afrique du Sud, le 23 mai 2016.

La Cour constitutionnelle sud-africaine a jugé que la nomination par l'ancien président de Shaun Abrahams comme procureur général du pays n'était pas valable et a demandé son remplacement dans les 90 jours.

Selon la Cour, M. Abrahams a accédé à son poste après un processus "constitutionnellement non valable" comprenant une grosse compensation financière pour son prédécesseur Mxolisi Nxasana, offerte par M. Zuma.

"M. Abrahams a bénéficié de cet abus de pouvoir. Qu'il ait participé ou non à cet abus de pouvoir importe peu", a estimé le juge Mbuyiseni Madlanga dans sa décision.

Shaun Abrahams a souvent été accusé par la presse ou des hommes politiques de protéger M. Zuma et ses proches.

>> Lire aussi : Quel avenir judiciaire pour Zuma en Afrique du Sud ?

Mis en cause dans de nombreux scandales, M. Zuma, 76 ans, a été poussé à la démission mi-février après un long bras de fer avec son parti, le Congrès national africain (ANC) au pouvoir, et son successeur Cyril Ramaphosa.

Il doit notamment être jugé d'ici à la fin de l'année pour une affaire dans laquelle il est soupçonné d'avoir touché des pots-de-vin de la part du groupe de défense Thales à l'occasion d'un contrat d'armement d'un montant de près de 4 milliards d'euros attribué en 1999.

A l'époque "ministre" provincial puis vice-président du pays, l'ancien chef de l'Etat nie les accusations portées contre lui.

Avec AFP

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