Plusieurs raisons expliqueraient cette augmentation, assurent les boulangers.
"Vous voyez que tout commence par le transport. Le carburant vient d’augmenter. Il y a la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Tout cela se résume à une crise économique. Ce n’est pas seulement le prix du pain qui a augmenté, même les denrées de première nécessité. Tout a augmenté", assure Faysal Kologo, un boulanger.
En conseil des ministres mercredi, le gouvernement s’est montré en désaccord avec cette méthode.
"Il y a un vrai problème parce que le prix du blé, la farine, la matière première des boulangers a augmenté et cela est lié à des facteurs mondiaux, ce n’est pas seulement le Burkina", précise Abdoulaye Tall, le ministre du Commerce.
"Mais c’est une mauvaise solution, parce que nous avons des produits dont les prix sont réglementés entre le gouvernement, les acteurs de la filière, les acteurs du secteur privé, les consommateurs et les syndicats", ajoute-t-il.
Après une rencontre cette semaine entre des membres du gouvernement et les opérateurs des boulangeries, le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a annoncé le maintien du prix du pain à 150 FCFA. Certaines boulangeries qui vendaient la baguette à 200 FCFA et qui avaient été fermées par le gouvernement
vont rouvrir, a assuré le porte-parole.
