Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Le numéro 2 de l'armée des Comores arrêté pour "complot" contre le régime


Le colonel Abdallah Soilihi Gamil, chef d'état-major de l'armée des Comores, chef du cabinet du Premier ministre comorien chargé de la défense, Mohamed Ali, aux Comores, le 26 janvier 2012.
Le colonel Abdallah Soilihi Gamil, chef d'état-major de l'armée des Comores, chef du cabinet du Premier ministre comorien chargé de la défense, Mohamed Ali, aux Comores, le 26 janvier 2012.

Le chef d'état-major adjoint de l'armée comorienne, le colonel Ibrahim Salim, a été arrêté dans le cadre d'une enquête sur une tentative présumée de "complot" contre le président Azali Assoumani.

Lundi, "en début d'après-midi, deux gendarmes se sont présentés avec une convocation demandant au colonel de se présenter pour une affaire le concernant", a raconté à l'AFP un proche s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

"Il est revenu vers 17 heures, s'est changé et est reparti. On a alors appris qu'il était à la maison d'arrêt" de Moroni, a-t-il ajouté.

Selon ce même proche, le colonel Salim a été écroué pour tentative de "complot" et "d'acte terroriste" contre le régime.

Le mois dernier, le procureur des Comores Mohamed Abdoua avait annoncé l'arrestation de cinq personnes, dont celles de l'écrivain Said Ahmed Said Tourqui et du frère d'un ancien vice-président, dans le cadre de la même affaire.

La justice a aussi lancé un mandat d'arrêt international contre l'ex-vice-président Djaffar Said Ahmed Hassane dans ce dossier.

Comme l'opposition, M. Hassane s'était opposé à la récente réforme constitutionnelle du chef de l'Etat, adoptée le 30 juillet à une écrasante majorité par référendum.

Ce changement autorise Azali Assoumani, un ancien putschiste élu en 2016, à accomplir deux mandats successifs au lieu d'un.

M. Assoumani a déjà annoncé son intention d'organiser un scrutin présidentiel anticipé l'an prochain, qui lui permettrait de remettre les compteurs électoraux à zéro et de régner sur l'archipel, en cas de victoire, jusqu'en 2029.

Les adversaires politiques du président l'accusent depuis des mois de dérive autoritaire.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG