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Le nouveau missile hypersonique russe mis en service dès 2019


Simulation informatique montrant Avangard, missile hypersonique contournant les défenses antimissiles (images diffusées par RU-RTR le 1er mars 2018)
Simulation informatique montrant Avangard, missile hypersonique contournant les défenses antimissiles (images diffusées par RU-RTR le 1er mars 2018)

Le système de missiles stratégiques hypersoniques "Avangard" mis au point par la Russie et présenté par Vladimir Poutine en mars sera mis en service en 2019, a annoncé jeudi le président russe.

"La production industrielle en série du système Avangard a déjà débuté, et nous prévoyons de le livrer aux forces armées en 2019", a-t-il déclaré lors de sa séance annuelle de questions-réponses avec les Russes à la télévision.

"C'est un système de missile intercontinental, pas balistique. C'est l'arme absolue (...) Il vole à Mach 20, vingt fois la vitesse du son. Je ne pense pas qu'un seul pays disposera d'une telle arme dans les années qui viennent. Nous l'avons déjà", a-t-il ajouté.

"En 2020, nous prévoyons de livrer aux forces armées notre plus puissant missile stratégique, c'est le missile Sarmat", a poursuivi le président russe, ajoutant que la phase de développement est terminée pour le missile nucléaire à "portée mondiale" et le "drone sous-marin" qu'il avait présentés en mars

"Tout va comme prévu. Je n'ai aucun doute quant au fait qu'ils seront livrés dans les délais prévus (...) Et ce n'est pas tout ce que nous prévoyons de préparer et de livrer à l'armée. C'est encore tôt pour en parler mais nous allons bientôt le faire", a ajouté M. Poutine.

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En mars, Vladimir Poutine avait consacré une large partie de son discours annuel devant le Parlement à présenter, vidéos à l'appui, les nouvelles armes du complexe militaro-industriel russe, les présentant comme étant "invincibles".

"Personne ne voulait nous écouter. Écoutez-nous maintenant!", avait lancé M. Poutine, tout en assurant que la Russie "ne menace personne".

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Washington avait réagi en accusant Moscou de "violation directe" des traités internationaux signés par la Russie, dont le traité INF sur les armes nucléaires à portée intermédiaire, paraphé par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev en 1987.

Avec AFP

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