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L'Iran nie tout projet de bombe nucléaire face aux nouvelles accusations


Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 31 janvier 2017.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 31 janvier 2017.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dénoncé jeudi les accusations "usées" des Etats-Unis selon lesquelles Téhéran cherchait à produire une bombe nucléaire pour menacer la région et le monde.

"Les accusations usées des Etats-Unis ne peuvent cacher le fait qu'ils ont admis que l'Iran se conformait" aux termes de l'accord sur son programme nucléaire conclu en 2015 avec les grandes puissances, a écrit M. Zarif sur Twitter.

L'Iran affirme que son programme est exclusivement destiné à des fins pacifiques mais il a signé avec six grandes puissances un accord restreignant pendant dix ans l'enrichissement d'uranium en échange d'une levée des sanctions.

La Maison Blanche a certifié mardi que l'Iran respectait ses engagements aux termes de l'accord négocié par l'ancien président Barack Obama. Mais le chef de la diplomatie américaine a estimé que cet accord n'était qu'une façon "d'acheter" le régime iranien et ne faisait que retarder le développement de son programme nucléaire.

L'accord nucléaire avec l'Iran "échoue à remplir l'objectif d'un Iran dénucléarisé", a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson.

Selon lui, cet accord est né "de la même approche défaillante passée qui nous a amené jusqu'à la menace imminente actuelle venant de Corée du Nord".

Son homologue iranien a réagi affirmant que le respect de l'accord par l'Iran avait contraint l'administration Trump "à remplir ses propres engagements".

M. Trump n'a pas réitéré depuis sa prise de fonctions en janvier ses propos de campagne promettant de "déchirer" cet accord. Il a répété mi-février lors de sa première rencontre à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu'il s'agissait de "l'un des pires" accords qu'il ait jamais vus, mais en se gardant d'en annoncer la remise en cause.

M. Tillerson a déclaré mardi avoir informé le Congrès américain du lancement d'une étude pour savoir si l'allègement des sanctions envers l'Iran prévu par l'accord nucléaire de 2015 correspondait à l'intérêt national des Etats-Unis.

Avec AFP

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