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Le ministre de la Justice d'Hawaï veut suspendre le nouveau décret migratoire


Une mère et sa fille regardent leurs passeport, à l'aéroport international de Boston, le 6 février 2017.
Une mère et sa fille regardent leurs passeport, à l'aéroport international de Boston, le 6 février 2017.

Le ministre de la Justice de l'Etat américain de Hawaï a dit son intention de demander mercredi la suspension temporaire du nouveau décret migratoire du président Donald Trump.

Douglas Chin a demandé à la justice d'examiner, dans une procédure accélérée, une ordonnance de suspension temporaire du texte afin de "permettre au tribunal d'entendre les arguments de l'Etat avant la mise en oeuvre du décret le 16 mars", selon un communiqué.

Le 3 février, James Robart, un juge fédéral de Seattle (Etat de Washington) avait bloqué temporairement l'application de la première mouture du décret sur l'ensemble du territoire américain au motif qu'il provoquerait "un préjudice irréparable".

Le ministre de la Justice du même Etat, Bob Ferguson, a reconnu lundi plusieurs grandes "capitulations" dans le nouveau texte, qu'il entend examiner encore quelques jours.

Le président américain a présenté lundi une version amendée de u décret, qui interdit temporairement l'entrée aux Etats-Unis des réfugiés et des ressortissants de six pays.

L'Irak sort de la liste des pays visés par une suspension de trois mois de tout octroi de visa. En restent six - l'Iran, la Libye, la Syrie, la Somalie, le Soudan, le Yémen - dont la situation actuelle n'offre pas, selon l'administration Trump, la possibilité de vérifier correctement les antécédents des voyageurs.

Les résidents permanents et passagers déjà munis de visas valides seront autorisés à voyager.

Les Syriens ne sont plus visés par une suspension des demandes de statut de réfugiés pour une durée indéterminée. Ils tombent sous le coup du même gel de 120 jours que le reste du monde. Et la préférence accordée aux minorités religieuses a disparu.

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