Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Tirage au sort attendu des quarts de finale en Ligue des champions


Couthino et Dembélé du FC Barcelone après un but lors du match contre Malaga, au stade La Rosaleda, Espagne, 10 mars 2018. (Twitter/FC Barcelone)
Couthino et Dembélé du FC Barcelone après un but lors du match contre Malaga, au stade La Rosaleda, Espagne, 10 mars 2018. (Twitter/FC Barcelone)

Vendredi se dessineront les frissons du printemps européen : les affiches des quarts de finale de la Ligue des champions s'égrèneront à Nyon (Suisse), avec, forcément, une floraison de chocs.

Sont en lice le Bayern Munich, le FC Barcelone, la Juventus Turin, Liverpool, Manchester City, le Real Madrid, l'AS Rome et le Séville FC.

Le tirage au sort sera intégral, c'est-à-dire sans têtes de série ni protection nationale, pour ces rencontres qui rythmeront la première quinzaine du mois prochain (matches aller les 3-4 avril, matches retour les 10-11 avril).

>> Lire aussi : Messi et le goût du 100

Pour la suite du calendrier, le tirage des demi-finales se tiendra le 13 avril; les demies se disputeront les 24-25 avril et 1er-2 mai; et la finale le 26 mai à Kiev.

L'écrémage des 8e de finale a fait deux victimes de choix, le Manchester United de Jose Mourinho et le PSG de Neymar, mais le plateau des quarts demeure très riche, avec trois représentants espagnols, deux anglais, deux italiens et un allemand. Quatre clubs avaient fini premiers de leurs groupe, quatre clubs deuxièmes.

CR7 et Messi lancés

La saison dernière avait proposé les chocs Juve-Barça et Bayern-Real en quarts. Y en aura-t-il des similaires ? En tout cas au moins un, puisque cinq formations font figure de candidats naturels pour le sacre.

Au premier chef le Real Madrid de Zinédine Zidane, double tenant du titre et qui n'a plus que la C1 à gagner après être sorti du jeu dans les autres compétitions. Les Merengues, à l'automne pénible, se sont montrés autoritaires face au PSG (3-1, 2-1), avec notamment trois buts de Cristiano Ronaldo, qui monte en régime à l'approche des matches décisifs, comme la saison dernière.

Le FC Barcelone, seul club encore invaincu dans son championnat qu'il domine largement, a balayé Chelsea (1-1, 3-0) avec un Lionel Messi qui lui aussi revient très fort, et a atteint la barre des 100 buts en C1. Si Luis Suarez reste discret, Ousmane Dembélé devient une option supplémentaire. Bémol pour le Barça, sa sentinelle Sergio Busquets sera sans doute indisponible pour les quarts (fracture du pied).

Il y a deux habitués traditionnels des derniers tours: la Juventus Turin, finaliste en 2015 et 2017, toujours armée de son gardien et capitaine Gianluigi Buffon et ses attaquants Gonzalo Higuain et Paulo Dybala, tandis que le Bayern Munich a repris du poil de la bête avec Jupp Heynckes, qui rêve de refaire le coup de 2013 (victoire finale) à la tête d'un effectif très riche, malgré l'absence longue durée de son gardien Manuel Neuer.

City, nouvel épouvantail

Mais à la traditionnelle bande des quatre (Real, Barça, Juve, Bayern) s'est ajouté le Manchester City de Pep Guardiola, qui l'a fait de manière fracassante après une saison blanche: son beau jeu et ses statistiques impressionnantes lui permettent de survoler le Championnat d'Angleterre et de faire frémir ses adversaires potentiels.

Il faut dire que City, qui n'avait atteint qu'une fois les quarts de Ligue des champions (demi-finale en 2016), a déboursé 878 millions d'euros pour bâtir son effectif, en tête du classement des plus dépensiers dressé en février par l'observatoire du football CIES. Il serait temps, comme le Chelsea de Roman Abramovitch en 2012, de convertir cet investissement en sacre européen...

Derrière ces cinq clubs arrive Liverpool, renaissant sous Jürgen Klopp et qui compte une des meilleures triplettes offensives d'Europe, avec l'avant-centre Roberto Firmino épaulé par des ailiers non moins buteurs, Mohamed Salah et Sadio Mané.

Reste enfin l'AS Rome, qui a surmonté le piège du Shakhtar Donetsk, et la surprise Séville, tombeur de Manchester United.

L'entraîneur romain, le méconnu Eusebio Di Francesco, en a plaisanté mardi soir: "J'ai parlé il y a quelques jours avec Vincenzo Montella (l'entraîneur italien de Séville, ndlr) et on s'est donné rendez-vous en finale. Plaisanterie à part, quelle que soit l'équipe qu'on prendra, elle sera la bienvenue. En attendant on se prépare pour le match contre Crotone".

Avec AFP

XS
SM
MD
LG