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Le match Atalanta-Valence, possible foyer de "diffusion du virus" en Italie


L'attaquant italien de Valence Simone Zaza dégage le ballon lors du match de Liga contre le Deportivo Alaves au stade Mestalla de Valence le 17 mars 2018. (Photo: AFP / JOSE JORDAN)
L'attaquant italien de Valence Simone Zaza dégage le ballon lors du match de Liga contre le Deportivo Alaves au stade Mestalla de Valence le 17 mars 2018. (Photo: AFP / JOSE JORDAN)

Le match de Ligue des champions Atalanta-Valence joué mi-février a représenté "une occasion de forte diffusion" du coronavirus en Italie, même s'il n'était pas "le point de départ de tout", a jugé mardi le maire de Bergame.

Avant que cette ville de Lombardie (nord) ne devienne la plus touchée par la pandémie de Covid-19 dans le pays, son équipe de football, l'Atalanta, a reçu les Espagnols de Valence le 19 février au stade San Siro de Milan en huitième de finale de Ligue des champions.

"Parmi les explications avancées concernant notre triste palmarès à Bergame, il y a eu le match qui s'est joué au stade San Siro entre Atalanta et Valence", a déclaré Giorgio Gori lors d'un entretien avec la presse étrangère via Facebook.

"Durant cette soirée, 40.000 habitants de Bergame sont allés à Milan voir le match, ils se sont regroupés dans le stade. Beaucoup d'autres l'ont regardé chez eux, en famille, en groupe, au bar", multipliant les occasions de contamination, a poursuivi l'édile.

L'Atalanta s'est qualifiée pour les quarts de finale de la prestigieuse compétition européenne -depuis suspendue à cause de la pandémie- pour la première participation de son histoire.

"Il est clair que ce soir-là, il y a eu une occasion de forte diffusion du virus, mais je ne crois pas que ce soit vraiment le point de départ de tout", a-t-il ajouté.

"Selon moi, l'étincelle, c'est ce qui s'est passé à l'hôpital Fenaroli à Alzano", une cité aux portes de Bergame, a toutefois dit l'élu. "On ne sait pas exactement quand, mais un jour, un patient a dû arriver avec une pneumonie (...) liée au coronavirus, et qui n'a pas été identifiée comme telle", a poursuivi Giorgio Gori. "Et ce patient est resté au contact d'autres patients, qui ont ensuite infecté des médecins, des infirmières", estime-t-il.

Giorgio Gori pense que le bilan à Bergame est plus lourd encore que ce que suggèrent les statistiques officielles puisque "beaucoup de personnes âgées sont décédées chez elles, sans qu'il ait été possible de les amener à l'hôpital". "Sur ces personnes, aucun test n'a été fait, ni avant leur décès, ni après", dit-il.

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