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Le groupe EI a exécuté 19 civils en Syrie


Des combattants du groupe Etat Islamique à Raqqa, Syrie., 14 janvier 2014.
Des combattants du groupe Etat Islamique à Raqqa, Syrie., 14 janvier 2014.

Deux enfants étaient parmi les 19 civils que le groupe Etat islamique (EI) a exécutés dans un village de la province syrienne de Deir Ezzor (est) tenu par des forces antijihadistes, a rapporté samedi une ONG.

"Des combattants de l'EI se sont introduits dans le village de Jazrat al-Bouchams vendredi soir, ont exécuté 19 civils dont deux femmes et deux enfants d'une balle dans la tête, puis ont mis le feu aux cadavres", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Certains ont été rassemblés dans la rue avant d'être tués, d'autres ont été exécutés chez eux", a précisé le directeur de l'Observatoire qui se base sur un large réseau de sources à travers la Syrie en guerre.

Les jihadistes ont également kidnappé trois membres des Forces démocratiques syriennes (FDS), l'alliance arabo-kurde qui combat l'EI en Syrie avec le soutien des Etats-Unis, avant de se retirer du village.

Situé dans la province de Deir Ezzor, contrôlée en majorité par l'EI, Jazrat al-Bouchams a été capturé par les FDS cette année, lorsque cette alliance est entrée pour la première fois dans cette région pétrolière.

Le village se situe également tout près de la province voisine de Raqa (nord), également contrôlée en majorité par l'EI.

En novembre 2016, les FDS ont lancé une offensive d'envergure pour capturer la ville de Raqa, chef-lieu de la province du même nom et considéré comme la capitale de facto de l'EI en Syrie.

Pourchassés de toutes parts en Syrie, notamment par les FDS, l'EI n'en garde pas moins sa capacité à mener des attaques meurtrières et des exécutions.

Il y a deux jours, ce groupe extrémiste a mené une attaque sanglante dans le centre de la Syrie tuant plus de 50 personnes, dont la moitié de miliciens pro-régime.

Vendredi, le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis a affirmé que l'administration de Donald Trump avait ordonné une "campagne d'annihilation" des jihadistes en Irak et Syrie.

Avec AFP

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