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Le gouvernement accepte la révision du code électoral au Niger


Le président Issoufou Mahamadou, à Niamey, Niger, 23 décembre 2017. (Présidence du Niger)
Le président Issoufou Mahamadou, à Niamey, Niger, 23 décembre 2017. (Présidence du Niger)

Pouvoir et opposition au Niger ont mis sur pied un Comité chargé de faire des propositions en vue d'une "révision" du code électoral fortement contesté par les partis d'opposition, a annoncé samedi la télévision.

Ce comité a été installé vendredi à Niamey par le Premier ministre Brigi Rafini, a indiqué la télévision d'Etat.

Le comité est chargé "de faire des propositions d'amendement" pour "des élections consensuelles et transparentes", a expliqué M. Rafini, lors d'une cérémonie, en présence des représentants du pouvoir et de l'opposition.

Le code électoral "constitue un recul grave pour notre système électoral", avait récemment dénoncé, Massani Koroné, un proche de l'ex-chef de la diplomatie, Ibrahim Yacoubou, devenu opposant après avoir été limogé en avril.

Depuis 2017, l'opposition nigérienne conteste le nouveau code électoral élaboré sur une base "non consensuelle" et "sans sa participation".

Les opposants rejettent également la nouvelle Commission nationale électorale indépendante (Céni) issue de ce même code et où elle refuse de siéger.

Des proches de l'opposition, dont Hama Amadou, arrivé deuxième à la présidentielle de 2016, qui vit en exil, participent au comité de révision du code électoral.

M. Amadou risque de se voir écarter du prochain scrutin en vertu d'une disposition de l'actuel code, qui disqualifie pour une élection toute personne ayant été condamnée à un an de prison. Hama Amadou a été condamné à un an de prison dans une affaire de trafic international de bébés. On ignore si cette disposition sera concernée par une révision.

Des élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu en 2021 au Niger.

Ces scrutins doivent normalement être précédés par des élections municipales et régionales d'abord prévues pour janvier 2017, avant d'être reportées. Le président Mahamadou Issoufou, réélu en 2016 pour un second quinquennat, a assuré qu'il ne modifierait pas la Constitution pour briguer un troisième mandat.

Avec AFP

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