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Le Gabon veut protéger ses grands singes du coronavirus


Vue d'une clairière dans la forêt tropicale de la réserve de la Lopé, au Gabon, le 4 juillet 2001. (AP Photo/Saurabh Das)
Vue d'une clairière dans la forêt tropicale de la réserve de la Lopé, au Gabon, le 4 juillet 2001. (AP Photo/Saurabh Das)

Le Gabon, sanctuaire de gorilles et de chimpanzés, prend des mesures préventives afin d'éviter tout risque de transmission du nouveau coronavirus aux grands singes qui vivent dans ses parcs, a annoncé lundi à l'AFP l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) du Gabon.

Le Gabon, sanctuaire de gorilles et de chimpanzés, prend des mesures préventives afin d'éviter tout risque de transmission du nouveau coronavirus aux grands singes qui vivent dans ses parcs, a annoncé lundi à l'AFP l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) du Gabon.

"Nous avons décidé de fermer les activités de tourisme de vision des grands singes dans nos parcs, afin d'éviter tout risque de transmission de l'Homme à l'animal", annonce le secrétaire exécutif par intérim de l'ANPN, Christian Tchemambela.

"Les virus respiratoires qui affectent l'Homme se transmettent facilement aux grands singes en raison de la proximité entre ces espèces", précise-t-il.

Depuis vendredi, le Gabon a pris des mesures drastiques pour contrer la propagation du virus sur son territoire, comme la fermeture des écoles, des bars et des boîtes de nuit, après un premier cas de nouveau coronavirus déclaré la veille, un homme de 27 ans revenant de France.

Mais les autorités s'inquiètent également d'une transmission du virus aux primates: le Gabon, recouvert à 88% par la forêt, abrite une concentration exceptionnelle de gorilles et de chimpanzés. En 1995, une épidémie du virus Ebola avait suffit à tuer plus de 90% des gorilles dans le nord du pays.

Ces dernières années, des programmes d'habituation des primates ont été mis en place dans plusieurs de ses parcs, afin d'attirer les visiteurs et de financer, grâce aux revenus de l'écotourisme, la protection de la faune.

"En raison du nouveau coronavirus, les humains en contact avec ces primates peuvent constituer une menace", explique M. Tchemambela, qui précise que le personnel qui travaille dans les parcs où existent ces programmes sera placé en "quarantaine de 14 jours" avant de pouvoir y entrer.

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