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Le CPJ fustige les sanctions prises par le régime Déby contre la presse


Le CPJ accuse le gouvernement d'Idriss Deby d'intimider et de censurer la presse au Tchad
Le CPJ accuse le gouvernement d'Idriss Deby d'intimider et de censurer la presse au Tchad
L'organisation de défense de la presse Comité de protection des journalistes (CPJ) accuse les autorités tchadiennes d’abuser des systèmes judiciaire et policier pour faire taire ceux qui critiquent la performance du gouvernement, et pour censurer la presse. L’ONG, basée à New York, estime également que le gouvernement de N’Djaména s’en est pris injustement à un éditeur, et elle a appelé le gouvernement à cesser immédiatement ses actions.

« L’utilisation du code pénal pour intimider les journalistes et censurer la couverture médiatique est un abus de pouvoir », a déclaré Mohamed Keita, spécialiste de l’Afrique au CPJ. « Nous appelons les autorités à arrêter les poursuites pénales suscitées par la couverture des nouvelles et à permettre aux publications critiques du gouvernement de circuler librement ».

Jean-Claude Nekim, le directeur de publication de N'Djamena bi-hebdo, a récemment été condamné à un an de prison avec sursis pour diffamation, accompagné d’une amende d'un million de francs CFA pour pour avoir rapporté une pétition contre le régime du président Idriss Déby.

Par ailleurs, trois dirigeants de l'Union des syndicats du Tchad (UST), qui avaient lancé la pétition, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes pour incitation à la haine raciale.

A la mi-septembre, l'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières avait également fustigé les mesures prises par le gouvernement Déby contre la presse.
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