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Le clan Bush ne soutiendra pas Donald Trump


George H.W. Bush et George W. Bush
George H.W. Bush et George W. Bush

Le probable candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, cherche à unifier un parti fracturé par sa candidature avant le scrutin de novembre, mais devra se passer du soutien du plus influent nom de sa famille politique: les Bush.

Les anciens présidents américains George W. Bush (2001-2009) et George H.W. Bush (1989-1993), échaudés par les attaques ad hominem lancées par le milliardaire contre leur frère et fils Jeb Bush, éphémère candidat à l'investiture républicaine, ont refusé de se rallier derrière Donald Trump.

George Bush "père" avait pourtant soutenu chaque candidat républicain lors des cinq dernières présidentielles, mais a opposé une fin de non recevoir pour l'homme d'affaires, par la voix de son porte-parole Jim McGrath qui l'a annoncé au Texas Tribune mercredi.

"A l'âge de 91 ans, le président Bush a pris sa retraite politique", explique M. McGrath au journal. "Il est sorti de sa retraite pour faire quelques choses pour Jeb (Bush), mais ce sont les exceptions qui confirment la règle".

Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride, s'était lancé dans la course à la Maison Blanche avec le costume de favori dans son camp, mais a dû jeter l'éponge en février, après une succession de débâcles à la fois dans les urnes et lors des débats.

Promettant que Trump serait battu à plate couture par la démocrate Hillary Clinton s'il était nommé, Jeb Bush s'était ensuite rallié en mars derrière la candidature de Ted Cruz, qui a à son tour abandonné mardi après une énième et cuisante défaite face à Donald Trump dans l'Indiana.

Son frère George W. Bush "ne prévoit pas de prendre part ou de commenter la campagne présidentielle", a confié le conseiller personnel de ce dernier au même journal.

Le 43e président des Etats-Unis en avait également pris pour son grade durant la campagne du magnat de l'immobilier. En février, Donald Trump avait notamment qualifié son intervention militaire en Irak d'"une des pires décisions de l'histoire du pays", l'accusant d'avoir "menti" sur les prétendues armes de destruction massive de Saddam Hussein.

Son ancien directeur de cabinet, Andrew Card, a expliqué jeudi sur MSNBC que Donald Trump "a beaucoup de travail à faire pour obtenir (son) vote et la confiance des cadres du parti républicain".

L'homme d'affaires devrait, selon lui, se montrer plus respectueux s'il souhaite unifier le parti.

Avec AFP

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