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Le chef de l'ONU préoccupé par les tensions au Sahara occidental


Le commandant Sidi Waghal parle avec ses officiers près de Tifariti, dans l'ouest du Sahara, le 9 septembre 2016.
Le commandant Sidi Waghal parle avec ses officiers près de Tifariti, dans l'ouest du Sahara, le 9 septembre 2016.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est particulièrement préoccupé par la montée de tensions dans un no man's land de la région disputée du Sahara occidental, a dit samedi son porte-parole.

Le Maroc a accusé le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, de mener des incursions dans la zone tampon près de Guerguerat, un no man's land situé à la frontière avec la Mauritanie.

M. Guterres "est particulièrement préoccupé par la récente montée des tensions près de Guerguerat (...)", indique un communiqué de l'ONU.

Il "appelle les parties à faire preuve de retenue et à éviter toute escalade des tensions".

>> Lire aussi : Le Front Polisario "prêt" pour "arracher son indépendance"

"La circulation des personnes et les échanges commerciaux ne doivent pas être entravés, et aucune action qui pourrait représenter un changement du statut de la zone tampon ne doit être engagée", a-t-il ajouté.

Une précédente incursion du Front Polisario à Guerguerat l'année dernière avait été suivie d'une intervention de l'ONU afin d'obtenir le retrait des forces tant du Maroc que du Front Polissario.

La montée des tensions intervient alors que l'envoyé de l'ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, s'emploie à relancer les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario dans un conflit qui dure depuis des décennies.

>> Lire aussi : Le Polisario dénonce le discours du roi du Maroc sur le conflit du Sahara occidental

Le Maroc et Polisario se sont affrontés pour le contrôle du Sahara occidental de 1974 à 1991. Rabat avait pris le contrôle du désert avant un cessez-le-feu arraché par l'ONU dans cette ex-colonie espagnole.

Rabat considère le Sahara occidental comme faisant partie du Maroc et propose une autonomie à ce territoire riche en ressource. Le Front Polisario, en revanche, insiste sur l'organisation d'un referendum sur son indépendance.

Avec AFP

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