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Le bilan s'alourdit à Bambari en Centrafrique


Des anciens combattants et réfugiés de l'association Toumba Yere, qui rassemble des chrétiens et des musulmans, des ex-combattants et des réfugiés et qui fait partie du cadre DDR, attendent l'arrivée d'une délégation de la FAO à Bambari le 6 octobre 2017.
Des anciens combattants et réfugiés de l'association Toumba Yere, qui rassemble des chrétiens et des musulmans, des ex-combattants et des réfugiés et qui fait partie du cadre DDR, attendent l'arrivée d'une délégation de la FAO à Bambari le 6 octobre 2017.

Alors que la tension semble avoir baissé à Bambari, la Croix rouge annonce qu'une trentaine de personnes au moins sont mortes dans les violences de cette semaine. Il s'agit d'un premier bilan officiel, mais encore provisoire.

C'est le premier bilan officiel fourni depuis la reprise des violences lundi dernier dans la ville de Bambari. En plus d'un déplacement massif de population, des maisons incendiées, des commerces et des locaux d'ONG pillés, ce vendredi, le président de la Croix Rouge Centrafricaine annonce 32 morts et 23 blessés.

Antoine Mbao Bogo fait part de son désarroi... "Nous sommes dépassés" a-t-il confié à VOA Afrique. Il fait appel "au bon sens" des Centrafricains... "Si nous allons de vengeance en vengeance, nous n'en finirons pas".

>> Lire aussi : Violences intercommunautaires dans le centre de la Centrafrique

Depuis hier, un calme relatif règne à Bambari où le gouvernement assure avoir dépêché une mission pour ramener l'ordre et la sécurité.

Lundi dernier, Bambari a basculé dans une nouvelle spirale de violence à la suite de l'assassinat d'un membre de la communauté peuhl par des individus non encore connus. Les représailles disproportionnées menées par des hommes de l'UPC ont fait fuir la majeure partie de la population.

>> Lire aussi : Semaine meurtrière en Centrafrique

Et dans la préfecture voisine de Bambari, un casque bleu mauritanien a été tué et huit autres blessés hier non loin d'Alindao. Selon la Minusca, ils étaient tombés dans une embuscade tendue par des présumés anti-balaka alors qu'ils escortaient un convoi logistique de la mission onusienne.

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