Le niveau de la sécurité a été renforcé dans le port de Djibouti et dans l'ensemble du pays suite à l'attentat suicide contre le restaurant La Chaumière - une première dans le pays. L’attaque de samedi dernier, qui a coûté la vie à trois personnes et fait une quinzaine de blessés, a été revendiquée par la milice somalienne des shebab.
Dans un message audio enregistré et placé en ligne, un porte-parole de la milice, Sheikh Ali Mohamudted, a revendiqué l’attentat qui, selon lui, se justifiait du fait que le restaurant était fréquenté par « du personnel de l’OTAN » à Djibouti. Il aurait visé à punir la France pour son intervention en République centrafricaine (RCA), et son soutien aux unités djiboutiennes déployées en Somalie. La France et les Etats-Unis ont des bases militaires à Djibouti, et ce pays a contribué des soldats à la force de l’Union Africaine (Amisom) qui lutte contre les shebab en Somalie.
Les deux kamikazes – un homme et une femme – étaient probablement des Somaliens, a déclaré le ministre djiboutien de l'Intérieur, Hassan Omar Mohamed. Mais leur nationalité reste à confirmer, et l’enquête ouverte par le procureur de la République se poursuit. Ils sont décédés, de même qu’un ressortissant turc. Parmi les blessés : sept Français, des Djiboutiens, et 4 Allemands. Le ministre de l’Intérieur a promis de faire la lumière sur l’affaire.
« Cet acte de terrorisme aveugle ne compromet pas notre détermination à lutter avec la communauté internationale contre ce fléau », a déclaré pour sa part le président Ismaïl Omar Guelleh, cité par l’agence Reuters.
« Nous promettons de faire tous les efforts pour trouver les auteurs et les commanditaires de ce crime barbare », a-t-il ajouté.
Dans un message audio enregistré et placé en ligne, un porte-parole de la milice, Sheikh Ali Mohamudted, a revendiqué l’attentat qui, selon lui, se justifiait du fait que le restaurant était fréquenté par « du personnel de l’OTAN » à Djibouti. Il aurait visé à punir la France pour son intervention en République centrafricaine (RCA), et son soutien aux unités djiboutiennes déployées en Somalie. La France et les Etats-Unis ont des bases militaires à Djibouti, et ce pays a contribué des soldats à la force de l’Union Africaine (Amisom) qui lutte contre les shebab en Somalie.
Les deux kamikazes – un homme et une femme – étaient probablement des Somaliens, a déclaré le ministre djiboutien de l'Intérieur, Hassan Omar Mohamed. Mais leur nationalité reste à confirmer, et l’enquête ouverte par le procureur de la République se poursuit. Ils sont décédés, de même qu’un ressortissant turc. Parmi les blessés : sept Français, des Djiboutiens, et 4 Allemands. Le ministre de l’Intérieur a promis de faire la lumière sur l’affaire.
« Cet acte de terrorisme aveugle ne compromet pas notre détermination à lutter avec la communauté internationale contre ce fléau », a déclaré pour sa part le président Ismaïl Omar Guelleh, cité par l’agence Reuters.
« Nous promettons de faire tous les efforts pour trouver les auteurs et les commanditaires de ce crime barbare », a-t-il ajouté.