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Guinée-Elections: regard sur le 4e pouvoir


Une manifestation réprimée par la police à Conakry, en mai 2013
Une manifestation réprimée par la police à Conakry, en mai 2013

Le rôle des medias est crucial à l'approche des législatives du 24 septembre.

A Conakry la politique divise. Et les débats tumultueux sont fréquents.
A l’approche des élections législatives prévues pour le 24 septembre, la tension monte.

En mai dernier, des manifestations de l'opposition ont débouché sur deux jours d'affrontements inter-ethniques meurtriers.

Le rôle des medias est donc crucial particulièrement en cette délicate période électorale. Il s’agit d’éviter de mettre de l’huile sur le feu, sans pour autant restreindre la couverture.

En 2010, la Guinée est entrée dans une période de transition politique. Le changement a ouvert la voie à une plus grande liberté pour la presse, mais la répression subsiste. La Guinée est classée 86ème pays sur 179 par Reporters sans frontières.

Très souvent les autorités prennent la fragilité de la société comme prétexte pour étouffer les medias.

Le président Alpha Condé (archives)
Le président Alpha Condé (archives)


Certains Guinéens reprochent souvent à des journalistes locaux d’exploiter les dissensions ethniques et sociales. Le public lui-même souligne le caractère haineux de certaines émissions qui vont jusqu’à diffuser des insultes à des groupes ethniques.

Cherif Papus Gono directeur de radio reconnaît les fautes commises par les medias. En revanche, dit-il, les citoyens guinéens doivent faire preuve de discernement.
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