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La fraude électorale préoccupe la classe politique ougandaise


Un électeur dépose son bulletin de vote dans l'urne dans le district de Wakiso, en Ouganda, le 19 février 2016. (Photo AFP)
Un électeur dépose son bulletin de vote dans l'urne dans le district de Wakiso, en Ouganda, le 19 février 2016. (Photo AFP)

A l'approche des élections générales prévues en 2021 en Ouganda, la classe politique -- pouvoir et opposition confondus -- se dit préoccupée par la fraude électorale.

Le président Yoweri Museveni a récemment déclaré que son administration est en train d'acheter du matériel biométrique pour mettre fin aux irrégularités lors des élections.

Le président, au pouvoir depuis 1986, a également déclaré qu’il s’attèle à mettre fin aux fraudes électorales depuis des décennies.

Des déclarations rejetées en bloc par l’opposition pour qui il s'agit tout simplement d'un coup publicitaire. Pour elle, la fraude électorale est en fait l’apanage du parti au pouvoir, le Mouvement de résistance nationale (NRM).

Selon le quotidien gouvernemental The Monitor, les élections primaires de la semaine dernière au sein du parti au pouvoir ont été entachées de graves irrégularités, en particulier dans les zones reculées. Dans une circonscription électorale, par exemple, un des candidats a bloqué l'entrée du bureau du décompte des votes avec l'aide de la police, avant de se déclarer vainqueur.

L’opposition cite aussi le récent limogeage des responsables de la commission électorale, qui à ses yeux n’est qu’un stratagème visant à mettre en place une commission acquise à la cause du président sortant, qui aura 76 ans la semaine prochaine.

Pendant ce temps, le député Robert Kyagulanyi, un musicien populaire également connu sous le nom de Bobi Wine, réclame des "règles du jeu équitables" à l'approche des élections. Âgé de 38 ans, il a déjà présenté sa candidature à la présidentielle de 2021.

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