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La finale de la copa Libertadores placée sous haute tension


Wilton Pereira Sampaio et ses assistants passent devant un écran de la VAR lors de la demi-finale de la Copa Libertadores, Argentine, le 25 octobre 2017.
Wilton Pereira Sampaio et ses assistants passent devant un écran de la VAR lors de la demi-finale de la Copa Libertadores, Argentine, le 25 octobre 2017.

Délocalisée pour la deuxième fois en deux ans, et à chaque fois pour des questions de sécurité, la finale de la Copa Libertadores entre les Argentins de River Plate, tenants du titre, et les Brésiliens du Flamengo, se jouera sous haute surveillance au Pérou, samedi à Lima.

Les finales de la Copa Libertadores sont décidément compliquées à organiser depuis deux ans. L'année dernière, les violences qui avaient frappé Buenos Aires avaient contraint la confédération sud-américaine à choisir Madrid pour la finale retour entre les deux clubs argentins franchement rivaux, River Plate et Boca Juniors. Une finale remportée par River.

Cette fois, c'est la crise sociale chilienne qui a généré ce nouvel accroc. Prévue à Santiago, la finale, qui va se jouer pour la première fois de son histoire sur un seul match, a du coup été reportée in extremis au Pérou, à Lima, qui n'avait jamais jusqu'ici accueilli l'épilogue de la Copa Libertadores.

Une réorganisation dans l'urgence, mais qui n'a pas étouffé la question sécuritaire. Car près de 20.000 supporteurs argentins et brésiliens sont attendus au stade Monumental de Lima pour ce match, un stade de 80.000 places réputé pour être le théâtre de violence entre supporteurs des clubs les plus populaires du pays. Il y a deux semaines, deux jeunes sont morts dans la capitale lors de violences entre supporteurs.

Les autorités péruviennes ont tenu à rassurer en annonçant le déploiement de 4.000 policiers pour ce match, tout en assurant que la sécurité était "totalement garantie" pour ce match, selon le chef de la police de Lima.

- 38 ans d'attente -

Côté sportif, la finale s'annonce assez ouverte entre le champion en titre et des Brésiliens qui redécouvrent 38 ans plus tard de telles hauteurs.

"Flamengo est un adversaire sérieux, comme nous le sommes pour lui", a estimé Marcelo Gallardo, dejà deux Copa Libertadores glanées en tant qu'entraîneur, et qui pourrait d'ailleurs se retrouver à une seule longueur d'un autre illustre coach argentin, Carlos Bianchi, en cas de troisième succès.

"Nous sommes deux bonnes équipes, avec autant de chances l'une que l'autre de gagner, car nous avons des joueurs et des fonctionnements similaires", a expliqué Gallardo.

River Plate a toutefois un peu plus d'expérience à ce stade de la compétition. Flamengo n'a en effet plus joué de finale en Libertadores depuis 1981. Un temps où le Brésilien Zico illuminait la scène mondiale, et qui avait largement contribué au couronnement sud-américain du "Mengao", le surnom du Flamengo.

L'engouement et la liesse filmée des supporteurs brésiliens avant de s'élancer dans un long périple en bus pour rejoindre la capitale péruvienne en dit en tout cas assez long sur leur désir de renouer avec leur prestigieux passé.

Relancé depuis près de 6 mois par l'arrivée de leur nouvel entraîneur, le Portugais Jorge Jesus, le Flamengo n'a perdu que deux matches en 31 rencontres. Cette dynamique se poursuivra-t-elle au Pérou ?

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