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La communauté internationale inquiète de "l'impasse" politique en RDC


Le secrétaire-général des Nations unies Antonio Guterres, au centre-droite, salue le président Paul Kagame lors de la 28e session ordinaire de l'assemblée de l'Union africaine, à Addis Ababa, Ethiopie, le 30 janvier 2017.
Le secrétaire-général des Nations unies Antonio Guterres, au centre-droite, salue le président Paul Kagame lors de la 28e session ordinaire de l'assemblée de l'Union africaine, à Addis Ababa, Ethiopie, le 30 janvier 2017.

Les Nations unies, l'Union africaine, l'Union européenne, et l'Organisation internationale de la Francophonie se sont inquiétées jeudi de "l'impasse" des discussions sur l'application de l'accord de sortie de crise en République démocratique du Congo (RDC).

Les quatre organisations se sont dites "de plus en plus préoccupées par l'impasse persistante dans le dialogue entre les parties prenantes politiques en RDC sur les modalités de mise en oeuvre de l'accord politique du 31 décembre", ont-elle indiqué dans un communiqué commun.

"Cette situation porte en elle le risque de saper la volonté politique qui a permis la signature de l'accord", ont ajouté les quatre organisations.

"Dans ce contexte, les quatre organisations partenaires appellent toutes les parties prenantes, y compris la majorité présidentielle et l'opposition, à redoubler, de bonne foi, les efforts qui sont les leurs aux fins de parachever promptement les pourparlers en cours", ont-elles conclu.

L'opposition et la majorité avaient signé le 31 décembre un accord de cogestion du pays jusqu'à l'élection d'un successeur au président Joseph Kabila, censée avoir lieu à la fin de l'année.

Cet accord doit sortir le pays de la crise liée au maintien au pouvoir de M. Kabila, mais sa mise en oeuvre piétine alors que les négociations pour le partage des places au gouvernement sont dans l'impasse.

La mort à l'âge de 84 ans, le 1er février, de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, qui devait prendre la tête du Conseil national de suivi de l'accord de la Saint-Sylvestre (CNSA), est par ailleurs venue compliquer les choses, car elle ouvre la voie à une lutte pour le titre envié de chef de l'opposition.

Près de deux semaines après sa mort, aucune date n'est encore fixée pour le retour en RDC de la dépouille de Tshisekedi, sa famille souhaitant de la part des autorités des garanties préalables, notamment sur le lieu de sépulture et sur la sécurité pendant les funérailles.

Avec AFP

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