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L'un des premiers soutiens de Trump au Congrès nie avoir détourné des fonds


Duncan Hunter avec son épouse Margaret et le président de la Chambre de l'époque John Boehner, Washington, le 5 janvier 2011
Duncan Hunter avec son épouse Margaret et le président de la Chambre de l'époque John Boehner, Washington, le 5 janvier 2011

L'un des premiers élus républicains du Congrès des Etats-Unis à avoir soutenu Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche a nié avoir détourné 250.000 dollars de fonds destinés à financer sa propre campagne électorale.

L'élu de la Chambre des représentants Duncan Hunter, 41 ans, et son épouse Margaret, 43 ans, sont accusés d'avoir puisé entre 2009 et 2016 dans les caisses électorales pour de nombreuses dépenses personnelles: vacances familiales à Hawaï et en Italie, parties de golf, soins dentaires, billets de théâtre...

Les Hunter auraient maquillé ces dépenses dans leurs déclarations auprès des autorités électorales sous de faux motifs: "voyages de campagne", "dîner avec des bénévoles/contributeurs" ou encore "cartes cadeaux".

A l'instar de Donald Trump, qui ne cesse de dénoncer une "chasse aux sorcières" à propos de l'enquête russe menée par le procureur spécial Robert Mueller, M. Hunter estime que l'affaire le visant est motivée par des raisons politiques.

Cet ancien soldat du corps des Marines "a affronté des batailles plus difficiles que celle-ci en Irak et en Afghanistan", a déclaré à des journalistes son avocat, Gregory Vega, à l'arrivée du couple jeudi à un tribunal fédéral de San Diego, en Californie.

Sous les cris hostiles d'un groupe de manifestants, le couple en est ressorti sans un mot, après avoir nié l'ensemble des accusations portées contre lui.

Les Hunter, laissés en liberté en échange du versement de cautions, sont de nouveau attendus au tribunal le 4 septembre.

Au Congrès américain, Duncan Hunter et Chris Collins, un autre élu républicain de la Chambre, avaient été les premiers à annoncer leur soutien à Donald Trump pendant la campagne, en février 2016.

Il y a deux semaines, Chris Collins a été inculpé pour délit d'initié et a renoncé quelques jours plus tard à se représenter au Congrès en novembre.

Deux affaires embarrassantes pour le camp républicain, à moins de trois mois d'élections législatives cruciales pour maintenir leur majorité au Congrès, et alors que l'ex-chef de campagne et l'ancien avocat personnel de Donald Trump ont également connu cette semaine des déboires judiciaires.

"Les accusations contre (Duncan) Hunter sont extrêmement graves", a réagi mardi soir le chef des républicains à la Chambre, Paul Ryan. Il a annoncé que l'élu ne pourrait plus siéger dans les commissions parlementaires en attendant d'en savoir plus.

Avec AFP

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