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Le parti de Malema nie être impliquée dans un scandale bancaire en Afrique du Sud


Le chef du parti d'opposition sud-africain Economic Freedom Fighters (EFF), Julius Malema, tient une conférence de presse à Johannesburg, le 16 octobre 2018.
Le chef du parti d'opposition sud-africain Economic Freedom Fighters (EFF), Julius Malema, tient une conférence de presse à Johannesburg, le 16 octobre 2018.

L'opposition radicale sud-africaine a catégoriquement nié être impliquée dans un scandale de détournements de fonds survenus dans une banque du pays, dénonçant une cabale politique à quelques mois des élections générales.

"Les EFF (Combattants pour la liberté économique, gauche radicale) n'est accusée d'aucune malversation", a déclaré leur bouillant président Julius Malema.

"Certains veulent discréditer les EFF pour s'assurer qu'ils perdent une partie de leurs partisans lors des élections de 2019", a poursuivi M. Malema lors d'une conférence de presse au siège de son parti à Johannesburg.

La semaine dernière, un rapport commandé par la Banque centrale a révélé que les comptes de VBS Mutual, célèbre pour avoir accordé un prêt à l'ancien président Jacob Zuma, avaient été frauduleusement vidés de l'équivalent de 110 millions d'euros.

Le vice-président des EFF Floyd Shivambu est soupçonné, avec son frère, de faire partie des "pillards" présumés.

"Nous n'avons jamais reçu d'argent de VBS et ceux qui pensent que c'est le cas sont fous", a répété mardi M. Shivambu. "Jamais 10 millions (de rands, 590.000 euros) n'ont atterri sur mon compte", a-t-il insisté, "tout ceci est le fruit d'une machine de propagande, c'est de la folie pure".

Plusieurs membres du Congrès national africain (ANC) au pouvoir ont aussi été mis en cause dans ce dossier.

A son tour éclaboussé, le président de l'ANC et chef de l'Etat Cyril Ramaphosa a été contraint lundi de nier avoir laissé faire le pillage de VBS Mutual pour protéger ses intérêts personnels. "Ces allégations sont sans fondement", a-t-il assuré.

Des élections générales sont prévues en avril ou mai prochains en Afrique du Sud.

Dans un pays au taux de chômage endémique (27%), l'ANC les aborde en position délicate. Les EFF grignotent son électorat jeune et pauvre et espèrent dépasser le score national de 8% réalisé lors des élections locales de 2016.

Avec AFP

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