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L'insécurité engendre un afflux de déplacés internes maliens vers les centres urbains


Des véhicules de l'armée malienne lors d’une opération de coordination tactique 'Hawbi' au centre du Mali, dans la zone frontalière avec le Burkina Faso et le Niger, 1er novembre 2017. AFP PHOTO / Daphné BENOIT
Des véhicules de l'armée malienne lors d’une opération de coordination tactique 'Hawbi' au centre du Mali, dans la zone frontalière avec le Burkina Faso et le Niger, 1er novembre 2017. AFP PHOTO / Daphné BENOIT

Les attaques meurtrières simultanées perpétrées par des hommes armés non identifiés contre quatre villages de la commune de Bankass, dans le centre du Mali, ont engendré des déplacements massifs des populations des villages environnants vers les villes.

Le 1er Juillet, aux environs de 16 heures, les villages de Gouari, Djimdo, Dialakanda, Pangadougou ont été attaqués, faisant un bilan total de 36 morts et de 5 blessés.

Selon les explications de Mr. Allaye Guindo, maire de la commune de Bankass, les populations des villages environnants, prises de panique, se déplacent actuellement par centaines de milliers vers les lieux un peu mieux sécurisés, et malgré la présence de l’armée malienne.

Une situation déplorable en ces débuts de l’hivernage, compliquant le lancement de la campagne agricole pour cette année dans ces zones.

Les rescapés de cette attaque sont exposés à une crise alimentaire, à laquelle vient s’ajouter la pandémie du nouveau coronavirus.

Lors d’une conférence de presse samedi dernier à la Maison des jeunes de Bamako, la capitale malienne, des associations et mouvements des ressortissants du pays Dogon ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme un manque de volonté de l’État malien de résoudre la crise du centre du Mali.

Désespéré et sans le sou, le maire de la commune de Bankass lance un appel d’urgence aux autorités maliennes et aux partenaires pour qu’ils viennent en aide à cette localité.

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