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RDC

L'armée tue sept miliciens qui attaquaient ses positions dans l'est


Des militaires des Forces armées de la RDC sur le front contre les miliciens Mai Mai dans le Parc de Virunga, Nord-Kivu, juin 2017 (VOA/Charly kasereka)
Des militaires des Forces armées de la RDC sur le front contre les miliciens Mai Mai dans le Parc de Virunga, Nord-Kivu, juin 2017 (VOA/Charly kasereka)

L'armée congolaise a annoncé jeudi avoir tué sept miliciens Maï-Maï qui avaient attaqué ses positions dans deux villages, dans une zone en proie à des conflits interethniques de l'est de la République démocratique du Congo.

"Un groupe de miliciens +Maï-Maï Ngumino+ a attaqué mardi 19 novembre les positions des Forces armées de la RDC (FARDC) aux villages Rusankuku et Kananda, à plus de 50 de kilomètres au nord de Minembwe, dans le territoire de Fizi", a déclaré à l'AFP le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l'armée dans la province du Sud-Kivu.

Le terme générique Maï-Maï désigne des miliciens constitués sur une base communautaire et dont les actions vont de la défense des intérêts communautaires à la grande criminalité.

Les assaillants ont été repoussés et "sept corps de miliciens identifiés", a ajouté l'officier, faisant aussi état d'un militaire blessé.

Contacté, le bourgmestre de la commune rurale de Minembwe, Gadi Mukiza, a confirmé cette attaque sans donner davantage de détails.

Depuis mai, un regain des violences est enregistré à Minembwe entre des membres de la communauté Banyamulenge (communauté locale rwandophone, éleveurs) et ceux des communautés Bafulero, Babembe, Banyindu (cultivateurs).

L'origine de ces violences se trouve dans des différends fonciers liés à la gestion des pâturages et des champs.

En octobre, la mission de l'ONU en RDC a recensé "90 incidents" ayant entrainé le déplacement de plusieurs centaines de personnes dont les maisons ont été brulées, à la suite de ces violences.

Et le bureau conjoint de l'ONU pour les droits de l'Homme (BCNUDH) a mis en garde tous les protagonistes du conflit à Minembwe, rappelant que l'incitation à la haine est un crime qui peut donner lieu à des poursuites au niveau national ou international.

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