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L'armée tchadienne a tenté d'éliminer un chef rebelle avant les funérailles de Déby


Des soldats tchadiens portent le cercueil de feu le président tchadien Idriss Deby lors des funérailles nationales à N'Djamena le 23 avril 2021.
Des soldats tchadiens portent le cercueil de feu le président tchadien Idriss Deby lors des funérailles nationales à N'Djamena le 23 avril 2021.

Alors que des milliers de personnes, dont de nombreux dignitaires étrangers, se sont rassemblées vendredi à N'Djamena, la capitale du Tchad, pour les funérailles nationales du président Idriss Deby Itno, les rebelles du Front pour le changement et la concorde au Tchad (FACT) ont déclaré que des avions de guerre ont bombardé leurs positions.

Selon les FACT, l'attaque est survenue mercredi soir dans le but de tuer leur chef, Mahamat Mahadi Ali. Ils ont accusé la France d'avoir soutenu ce raid par une surveillance aérienne.

"Notre commandement a été bombardé sur ordre de la junte militaire avec la complicité d'agences étrangères présentes dans notre pays", a déclaré FACT dans un communiqué.

Le groupe, qui a été formé par des officiers dissidents en 2016 et n'est pas lié aux islamistes, n'a pas précisé où se trouvait le poste de commandement ni donné de détails sur les éventuelles victimes ou dommages.

L'armée française a quant à elle déclaré vendredi qu'elle n'avait pas effectué de frappes aériennes cette semaine au Tchad. L'armée tchadienne n'a pas répondu à une demande de commentaire.

Des sources diplomatiques et militaires françaises ont indiqué que Paris envisagerait sérieusement d'intervenir si les rebelles se rapprochaient de N'Djamena et menaçaient la stabilité du pays.

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