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Kinshasa annonce l’enterrement de 168 autres corps après la fosse commune sujette à polémique


Des morceaux de briques dans une rue de Kinshasa après les violentes manifestations du 29 janvier 2015.
Des morceaux de briques dans une rue de Kinshasa après les violentes manifestations du 29 janvier 2015.

Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice, a annoncé lundi que 168 autres corps doivent être enterrés en plus des 410 dont la fosse commune fait polémique.

Les 168 corps seront enterrés peut-être dans sept jours, peut-être dans dix jours, peut-être dans deux semaines, a indiqué M. Mwamba,

Ces corps constituent, selon lui, le reliquat de dépouilles gardées à la morgue centrale de la capitale.

M. Mwamba a souligné que les enterrements collectifs se font "régulièrement" à Kinshasa.

L’annonce a été faite devant des ambassadeurs étrangers en poste à Kinshasa alors qu’une enquête des instances judiciaires congolaises a été lancée mardi dernier.

Les autorités de Kinshasa répètent, depuis la découverte de la fosse par les habitants de la commune rurale de Maluku à Kinshasa, qu’elles n’avaient rien à cacher.

L’AFP a repris une interview du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, qui a reconnu qu'il y avait "eu peut-être des erreurs administratives dans le processus de l'enterrement".

"Mais dans le fond, a-t-il ajouté, je crois qu'il n'y a rien à craindre parce que l'enterrement des personnes était justifié [...] la morgue centrale a demandé des autorisations requises pour pouvoir procéder à l'enterrement et c'est ce qui a été fait".

Selon les autorités, 600 personnes meurent chaque jour à Kinshasa. "Lorsqu'on fait deux mois ou trois mois sans enterrement, vous pouvez vous imaginer le nombre de corps qui sont appelés à l'enterrement", a encore déclaré M. Matata.

(Certaines informations reprises proviennent de l’AFP).

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