Le secrétaire d’Etat américain est de retour en Israël. John Kerry tente de persuader le Premier ministre Israélien de poursuivre les négociations de paix avec les Palestiniens. Celles-ci sont menacées par la réticence de Benjamin Netanyahu à libérer un nouveau groupe de prisonniers.
C’est la seconde fois en moins d’une semaine que M. Kerry séjourne dans la région, dans l’espoir de remettre à flot le processus de paix. Les Israéliens exigent une prolongation de ces discussions comme condition de libération d’autres prisonniers, car ils estiment qu’une fois que ces prisonniers seront libres, les Palestiniens n’auront aucun intérêt à discuter.
Les Palestiniens menacent, de leur côté, de tout arrêter si Israël refuse de libérer ces prisonniers, parmi lesquels se trouvent des Arabes israéliens incarcérés avant l’accord de paix d’Oslo de 1993.
Comme par le passé, le secrétaire d’Etat s’est refusé à évoquer publiquement les efforts des Etats-Unis en vue de sortir les deux camps de cette impasse.
« Je pense qu’il serait inapproprié de passer un quelconque jugement sur ce qui pourrait arriver ou pas, parce qu’il s’agit d’une question entre les Palestiniens et les Israéliens, et de ce que le Premier ministre Netanyahu est prêt à faire », a expliqué M. Kerry lundi à Tel Aviv.
Selon certaines sources, les Etats-Unis tiendraient tellement à ce que le processus de paix aboutisse qu’ils envisageraient même de libérer Jonathan Pollard – un espion israélien condamné à la prison à vie – afin de permettre la poursuite des négociations.
C’est du moins ce qu’a indiqué la radio publique israélienn, citant des sources diplomatiques occidentales. Pollard est un ancien analyste du renseignement pour la US Navy, qui a été arrêté en 1985 et a plaidé coupable d’avoir livré des documents secrets à Israël, dont des informations sur les armes soviétiques. Depuis, tous les présidents américains ont fermement rejeté les efforts de Tel Aviv pour le faire libérer, même si Pollard a obtenu la citoyenneté israélienne en 1995.
C’est la seconde fois en moins d’une semaine que M. Kerry séjourne dans la région, dans l’espoir de remettre à flot le processus de paix. Les Israéliens exigent une prolongation de ces discussions comme condition de libération d’autres prisonniers, car ils estiment qu’une fois que ces prisonniers seront libres, les Palestiniens n’auront aucun intérêt à discuter.
Les Palestiniens menacent, de leur côté, de tout arrêter si Israël refuse de libérer ces prisonniers, parmi lesquels se trouvent des Arabes israéliens incarcérés avant l’accord de paix d’Oslo de 1993.
Comme par le passé, le secrétaire d’Etat s’est refusé à évoquer publiquement les efforts des Etats-Unis en vue de sortir les deux camps de cette impasse.
« Je pense qu’il serait inapproprié de passer un quelconque jugement sur ce qui pourrait arriver ou pas, parce qu’il s’agit d’une question entre les Palestiniens et les Israéliens, et de ce que le Premier ministre Netanyahu est prêt à faire », a expliqué M. Kerry lundi à Tel Aviv.
Selon certaines sources, les Etats-Unis tiendraient tellement à ce que le processus de paix aboutisse qu’ils envisageraient même de libérer Jonathan Pollard – un espion israélien condamné à la prison à vie – afin de permettre la poursuite des négociations.
C’est du moins ce qu’a indiqué la radio publique israélienn, citant des sources diplomatiques occidentales. Pollard est un ancien analyste du renseignement pour la US Navy, qui a été arrêté en 1985 et a plaidé coupable d’avoir livré des documents secrets à Israël, dont des informations sur les armes soviétiques. Depuis, tous les présidents américains ont fermement rejeté les efforts de Tel Aviv pour le faire libérer, même si Pollard a obtenu la citoyenneté israélienne en 1995.