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Issoufou "condamne" une "lâche attaque terroriste" contre le QG de la force de G5-Sahel


Le président du Niger et président en exercice de la force régionale antijihadiste G5-Sahel, Mahamadou Issoufou, à Bruxelles, 23 février 2018.
Le président du Niger et président en exercice de la force régionale antijihadiste G5-Sahel, Mahamadou Issoufou, à Bruxelles, 23 février 2018.

Le président du Niger et président en exercice de la force régionale antijihadiste G5-Sahel, Mahamadou Issoufou, a condamné vendredi la "lâche attaque terroriste" contre le QG de cette force dans le centre du Mali.

"Le président Issoufou condamne fermement" cette "lâche attaque terroriste", qui a été "conduite par des organisations criminelles", a déclaré la présidence dans un communiqué transmis à l'AFP.

L'attaque a fait "trois morts dont deux militaires et un civil" ainsi que "huit blessés légers", selon "un bilan provisoire", cité dans le communiqué.

M. Issoufou a salué "la réaction efficace de nos soldats" qui "a permis de circonscrire rapidement cette tentative d'intrusion".

"Le dessein" de cette attaque "est de déstabiliser l'un des instruments essentiels pour la stabilisation de notre sous-région", a dénoncé M. Issoufou.

Le président nigérien "exprime sa grande compassion et sa solidarité aux familles et aux frères d'armes des victimes". Il "réaffirme la détermination des pays membres du G5-Sahel à combattre les forces terroristes avec fermeté".

Cette attaque est la première attaque contre ce quartier général de la force conjointe du G5 Sahel (organisation régionale regroupant le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) lancée en 2017 pour lutter contre les jihadistes.

>> Lire aussi : Au moins 4 morts dans l'attaque du QG de la force du G5 Sahel au Mal

Elle intervient à trois jours d'une rencontre à Nouakchott, en marge du sommet de l'Union africaine dans la capitale mauritanienne, entre le président français Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel.

La France, qui conduit dans la région l'opération Barkhane, soutient ce projet, y voyant un possible modèle de prise en main par les Etats africains de leur propre sécurité. Mais sa mise en œuvre est pour l'instant marquée par des problèmes de financement, malgré des promesses de quelque 420 millions d'euros, et des accusations de violations des droits de l'Homme par les troupes de la force conjointe.

Avec AFP

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