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Identification de 28 des 31 victimes tuées à Bruxelles


Un homme écrit "la vie, never again" avec de la craie près de la station de métro de Maelbeek, Bruxelles, 24 mars 2016.
Un homme écrit "la vie, never again" avec de la craie près de la station de métro de Maelbeek, Bruxelles, 24 mars 2016.

C'est le nouveau bilan diffusé par le Centre de crise belge.

Les équipes ont identifié 15 corps pris en charge à l'aéroport de Zaventem et 13 à la station de métro de Maelbeek.

"Nous avons récupéré 31 corps de la scène de crime (auteurs non inclus)", précise le Centre de crise. "Trois familles sont encore dans l'attente d'une identification formelle de leur proche."

Dans un précédent bilan, communiqué samedi soir, les autorités belges faisaient état de 28 morts en plus des trois kamikazes qui se sont fait exploser à l'aéroport et dans la station de métro.

Au total, seize des victimes identifiées sont de nationalité belge et les douze autres de huit nationalités étrangères (allemande, américaine, britannique, chinoise, française, italienne, néerlandaise et suédoise).

A Paris, le Quai d'Orsay a annoncé vendredi qu'un Français avait perdu la vie dans l'attentat contre l'aéroport.

Un frère et une soeur de nationalité néerlandaise vivant à New York, Alexander et Sascha Pinczowski, sont également au nombre des victimes de l'attentat à Zaventem, selon un communiqué diffusé par leur famille.

Le décès d'un couple d'Américains vivant en Belgique a également été confirmé par leurs proches et leurs employeurs. Justin et Stephanie Shults venaient d'accompagner la mère de cette dernière à l'aéroport quand les bombes ont explosé. La mort de deux autres citoyens américains a été rendue publique dimanche par un responsable du département américain d'Etat.

Un ressortissant chinois identifié sous son seul nom de famille de Deng a également trouvé la mort, selon l'ambassade de Chine à Bruxelles.

Le dernier bilan ne précise pas le nombre de blessés. Samedi, les autorités belges évoquaient 340 blessés, dont 101 étaient toujours hospitalisés.

Pour éviter tout risque d'erreur, les équipes d'identification des victimes décédées (DVI) ne se limitent pas à une reconnaissance visuelle mais procèdent à des analyses de l'ADN et des empreintes digitales et dentaires.

Avec Reuters

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