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L'opposition accepte sous condition une médiation de l'ONU au Honduras


Des émeutes lors de l’investiture du président Juan Orlando Hernandez après sa re-élection à Tegucigalpa le 27 janv. 2018.
Des émeutes lors de l’investiture du président Juan Orlando Hernandez après sa re-élection à Tegucigalpa le 27 janv. 2018.

L'opposition hondurienne a annoncé mardi avoir accepté sous conditions une médiation des Nations Unies, qui débutera mercredi, afin de trouver une sortie à la crise provoquée par la réélection en novembre du président Juan Orlando Hernandez.

La médiation de l'ONU est "la bienvenue", a déclaré le coordinateur de l'opposition, Manuel Zelaya, si le "Congrès lui donne un caractère contraignant et si ses résolutions ont force de loi, à la manière d'un traité international".

M. Zelaya, ancien président hondurien, chassé du pouvoir en 2009, s'exprimait pendant une manifestation organisée mardi après-midi devant le Parlement dans la capitale Tegucigalpa.

Le bureau local de l'Organisation des Nations Unies a annoncé dans un communiqué qu'"une mission exploratoire" de l'ONU rencontrera les forces politiques qui s'affrontent depuis les élections du 26 novembre, afin de soutenir "la mise en place d'un dialogue".

Cette mission exploratrice comprend l'avocate guatémaltèque Catalina Soberanis, l'expert salvadorien en résolution de conflits Carlos Vergara et la consultante américaine Marcie Mersky, du Centre International pour la Justice Transitionnelle.

Le leader de la coalition d'opposition a affirmé que les médiateurs devront intervenir pour remettre en liberté des centaines d'activistes arrêtés dans les manifestations contre ce qu'il appelle la "fraude électorale".

Il a également réclamé une enquête sur les "assassinats" perpétrés pendant ces protestations, dont trois qui auraient été commis entre dimanche et lundi dans la ville de Choloma, à 190 km de la capitale.

L'Alliance d'opposition à la dictature, une coalition de gauche coordonnée par Manuel Zelaya, revendique la victoire de son candidat Salvador Nasralla à l'élection présidentielle et accuse le Tribunal suprême électoral (TSE) d'avoir fraudé en statuant en faveur de la réélection du président sortant Hernandez, candidat du Parti national au pouvoir.

Avec AFP

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