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Funérailles de l'activiste tué lors des manifestations à Kinshasa


Rossy Mukendi Tshimanga, tué par balle lors d'une manifestation à Kinshasa, le 25 février 2018.
Rossy Mukendi Tshimanga, tué par balle lors d'une manifestation à Kinshasa, le 25 février 2018.

Rossy Tshimanga, membre du mouvement citoyen Cocorico abattu lors d’une manifestation contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, sera inhumé samedi, soit près de mois après son assassinat à Kinshasa, indique sa famille.

L’activiste de 36 ans est mort le 25 février atteint par des coups de balles tirées par la police, selon ses proches, dans une paroisse de Kinshasa lors d’une manifestation appelée par le Comité laïc de coordination (CLC), une structure reconnue par l’église du Congo.

Sa famille se plaignait jusque-là d’être maintenue à l’écart de la dépouille du défunt, gardée à la morgue par les services de sécurité "pour raisons d’enquête", selon la police.

La famille a finalement pu récupérer le corps et prévoit des obsèques ce week-end.

>> Lire aussi : Une ONG demande aux autorités de restituer le corps d'un opposant en RDC

"Le CLC invite les frères et sœurs dans le Christ, croyants, membres des mouvements citoyens, hommes et femmes de bonne volonté, à venir nombreux prier et rendre les derniers hommages dans le recueillement, au digne fils de la République, notre cher et inoubliable frère Rossy Mukendi Tshimanga, lors de la messe des funérailles qui aura lieu le samedi 19 mai 2018 à 11h30 à la Cathédrale Notre-Dame-du-Congo ", annonce la structure dans un communiqué que VOA Afrique a obtenu.

Le CLC a récemment fait savoir qu’elle rompait la trêve et reprenait avec des manifestations après une période d’observation.

Une quinzaine de personnes, parmi lesquelles Rossy Tshimanga, sont mortes lors des marches tenues à l’initiative des laïcs catholiques.

Le CLC a organisé sa première marche le 31 décembre 2017 pour demander au président Kabila de s'engager publiquement à quitter le pouvoir.

>> Lire aussi : Indignation après le "meurtre" d'un activiste en RDC

Deux autres marches ont eu lieu les 21 janvier et 25 février, toutes interdites par les autorités.

Un meeting de l'opposition a été autorisé et s'est déroulé fin avril dans le calme pour la première fois depuis septembre 2016 en RDC.

Des élections sont prévues le 23 décembre pour organiser le départ du président Kabila, dont le deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016.

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