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Le fils de Sassou, "Kiki le pétrolier", mis en cause dans l'enquête sur les paradis fiscaux


Manifestation d'opposants à Denis Sassou Nguesso à Brazzaville au Congo le 27 septembre 2015.
Manifestation d'opposants à Denis Sassou Nguesso à Brazzaville au Congo le 27 septembre 2015.

Le fils du président congolais Denis Sassou Nguesso et plusieurs autres fils de personnalités africaines apparaissent dans les "Panama papers", les documents provenant du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca révélant les avoirs de personnalités dans des paradis fiscaux, a rapporté lundi Le Monde.

Homme politique et homme d'affaires, Denis Christel Sassou Nguesso, surnommé "Kiki le pétrolier" à Brazzaville, est notamment député d'Oyo, dans le nord du pays, directeur général adjoint de la Société nationale des pétroles du Congo, rappelle le quotidien français.

Son nom apparait dans les fichiers de Mossack Fonseca dès les années 90. Il a sollicité le cabinet pour créer une société domiciliée aux îles Vierges britanniques, Phoenix Best Finance Ltd, selon les documents consultés par le quotidien.

Le fils du président congolais, contacté par le journal, a nié connaître le cabinet panaméen ou la société Phoenix.

Les noms du fils de Kofi Annan, l'ancien secrétaire général de l'ONU, de John Kufuor, l'ex président ghanéen (2011-2009), apparaissent également dans les "Panama papers", selon Le Monde.

D'autres personnalités, comme le ministre de l'Industrie algérien Abdeslam Bouchouareb, un général rwandais ou la soeur jumelle du président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, sont également citées.

M. Bouchouareb aurait détenu une société établie au Panama, Royal Arrival Corp., selon Le Monde. Jaynet Désirée Kabila Kyungu apparaît comme une cliente de Mossack Fonseca.

Une centaine de médias, dont Le Monde, ont enquêté sur l'utilisation par 140 personnalités de sociétés écrans dans des paradis fiscaux, sur la base documents provenant d'un cabinet d'avocats panaméen. Les résultats de ce travail ont commencé à être publiés dimanche, sous le nom de "Panama Papers", provoquant une onde de choc mondiale.

Avec AFP

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