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L'ex-Premier ministre Mohamed Abdullahi Farmajo élu président en Somalie


Le président alors ministre Mohamed Abdullahi Farmajo, le 1er novembre 2010.
Le président alors ministre Mohamed Abdullahi Farmajo, le 1er novembre 2010.

L'ancien Premier ministre somalien Mohamed Abdullahi Farmajo a été élu président mercredi, à l'issue d'un vote des parlementaires placé sous haute sécurité, les autorités craignant une nouvelle attaque des islamistes radicaux shebab.

Avec 184 voix, Mohamed Abdullahi Farmajo a obtenu plus de la moitié des votes des 329 parlementaires. Les deux autres candidats, Hassan Sheikh et Sheikh Shariff, ont eu respectivement 97 et 46 votes.

L'Amisom a informé sur son compte twitter que le président avait déjà prêter serment.

"C'est le début de l'unité pour la nation somalienne, le début de la lutte contre les shebab et la corruption", a déclaré Mohamed Abdullahi Farmajo depuis le hangar de l'aéroport de Mogadiscio, un des endroits les mieux protégés de la ville, et où l'élection était organisée.

Ce résultat ne permettait pas à Mohamed Abdullahi Farmajo d'obtenir la majorité des deux tiers nécessaire pour être proclamé vainqueur dès le deuxième tour du scrutin, mais le candidat arrivé deuxième, l'actuel président Hassan Sheik Mohamud, a reconnu sa défaite avant l'organisation d'un troisième et dernier tour.

Roland Marchall a dit à VOA Afrique que le nouveau président devra affronter "plusieurs défis". Mr. Marchall décortique les questions de sécurité, AMISOM, politique, économique et humanitaire.

Roland Marchal joint par Eric Manirakiza
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Le nouveau président dispose des nationalités somalienne et américaine. Il avait été nommé Premier ministre en 2010, mais des querelles et trahisons politiques avaient entraîné sa chute huit mois plus tard avant qu'il ait eu l'opportunité de montrer sa valeur.

Son élection marque la fin d'un processus électoral de plusieurs mois, maintes fois retardé et entaché de nombreuses accusations de corruption et manipulation. Malgré l'absence du suffrage universel, dont l'introduction a finalement été reportée à 2020, cette élection est vue comme une avancée dans ce pays privé de véritable état central depuis la chute de l'autocrate Siad Barre en 1991.

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