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RDC

Est de la RDC : l'armée présente 36 miliciens ADF prisonniers


Des soldats des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) assis sur un véhicule militaire lors d’une opération contre des rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF) à Opira, Nord Kivu, le 25 janvier 2018.
Des soldats des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) assis sur un véhicule militaire lors d’une opération contre des rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF) à Opira, Nord Kivu, le 25 janvier 2018.

Un groupe de trente-six membres de la milice Forces démocratiques alliées (ADF) ont été présentés à la presse lundi par l'armée congolaise qui les accuse d'être les auteurs de massacres à Beni dans l'est de la République démocratique du Congo.

"Ces terroristes ont été capturés pendant les opérations d'envergure lancées depuis le 30 octobre à Beni-territoire. Nous avons désormais une idée exacte de ces égorgeurs", a déclaré le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l'armée congolaise.

"Nous avons enregistré des révélations accablantes contre des politiciens, des commerçants, des animateurs de mouvements citoyens de Beni, Butembo, Goma voire Kinshasa qui commanditent ces massacres à Beni", a-t-il affirmé, sans citer de noms.

Parmi les miliciens capturés figurent 22 Ougandais, 3 Tanzaniens, 3 Kenyans, 4 Congolais de RDC, 2 Rwandais, 1 Centrafricain et 1 Burundais, a détaillé le général Kasonga.

Ce sont "des égorgeurs qui tuent dans le territoire de Beni", a-t-il dit.

Les ADF, à l'origine un mouvement rebelle musulman ougandais, sont implantés dans l'est de la RDC, où ils ont fait souche, depuis près de vingt-cinq ans. Ils y attaquent les civils dans des zones reculées, souvent inaccessibles aux forces de sécurité.

Ils sont accusés d'avoir tué plus d'un millier de civils depuis octobre 2014 dans la région de Beni.

Depuis fin octobre, l'armée congolaise mène des opérations militaires "d'envergure" contre ces ADF et autres groupes armés qui écument cette région troublée du pays.

Depuis, les attaques contre les civils s'y sont intensifiées et ont fait "221 morts", selon le Centre d'étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l'homme (Cepadho), une organisation locale.

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