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En Egypte, 52 jihadistes présumés et trois militaires tués dans le Sinaï


Des soldats dans le nord du Sinaï, en Egypte, le 26 juillet 2018.
Des soldats dans le nord du Sinaï, en Egypte, le 26 juillet 2018.

Cinquante-deux jihadistes présumés et trois militaires ont été tués dans le cadre d'opérations "antiterroristes" dans la région égyptienne du Sinaï (est) où les forces de défense mènent une vaste campagne contre le groupe Etat islamique (EI), a annoncé lundi l'armée.

Les forces armées égyptiennes ont lancé le 9 février l'opération "Sinaï 2018", à la demande du président Abdel Fattah al-Sissi, après une attaque attribuée à l'EI par les autorités qui avait fait plus de 300 morts dans une mosquée de la péninsule.

Dans un communiqué publié lundi, l'armée annonce "l'élimination" de 52 "takfiristes" (extrémistes) au cours de deux opérations différentes menées par les forces de sécurité.

Trois militaires ont également perdu la vie dans ces opérations, selon la même source qui ne précise pas quand exactement elles ont eu lieu.

Plus de 350 jihadistes présumés et une trentaine de soldats sont morts depuis le lancement de "Sinaï 2018", selon des chiffres officiels.

L'un des chefs locaux de l'EI, Abou Hamza al-Maqdessi, a été éliminé dans un raid aérien mené par l'armée égyptienne dans le Sinaï, avaient indiqué la semaine dernière des sources de sécurité à l'AFP. L'EI a lui-même annoncé cette mort sur Telegram.

Depuis la destitution par l'armée en 2013 du président islamiste élu Mohamed Morsi, des centaines de policiers, de soldats mais aussi de civils ont été tués dans des attaques jihadistes.

La presse n'est pas autorisée à se rendre librement dans le Sinaï mais l'armée a organisé en juillet une rare visite à al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, destinée aux médias étrangers.

Avec AFP

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