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La justice ordonne un nouveau procès pour un ex-Premier ministre de Moubarak


L'ancien Premier ministre egyptien Ahmed Nazif lors d'un discours au parlement, au Caire.
L'ancien Premier ministre egyptien Ahmed Nazif lors d'un discours au parlement, au Caire.

Le nouveau procès débutera le 3 février, selon une décision de la Cour de cassation qui a accepté le nouvel appel présenté par l’ancien Premier ministre, Ahmed Nazif indiquent aussi bien son avocat que l'agence de presse officielle Mena.

L’ancien Premier ministre de l'ex-président Hosni Moubarak condamné à cinq ans de prison dans une affaire de corruption avait fait appel de la sentence.

Depuis la révolte populaire de 2011 qui chassa M. Moubarak du pouvoir, l'ancien raïs et plusieurs hauts responsables de son régime ont été traduits en justice notamment dans des affaires de corruption, avant d'être acquittés en appel ou condamnés à de légères peines de prison.

Ahmed Nazif --écarté en 2011 par Moubarak pour tenter de calmer les manifestants qui réclamaient la chute de l'ancien Raïs après ses trente années de règne-- avait été condamné en juillet, en appel, à cinq ans de prison pour avoir profité de sa position afin de se bâtir une fortune de quelque huit millions d'euros.

Mercredi, la Cour de cassation a accepté le nouvel appel présenté par M. Nazif et ordonné un nouveau procès qui débutera le 3 février.

A ce stade de la procédure, c'est la Cour de cassation elle-même, la plus haute juridiction du pays, qui va examiner directement cette affaire, ont indiqué la Mena et l'avocat de M. Nazif, Me Waguih Abdel Malak. Son verdict ne sera plus susceptible d'aucun appel.

M. Moubarak, détenu dans un hôpital militaire du Caire, est jugé devant la Cour de cassation pour complicité dans le meurtre de centaines de manifestants lors de la révolte de 2011.

En juin 2012, il avait été condamné en première instance à la prison à vie, mais lors d'un deuxième jugement il avait bénéficié d'un abandon des charges qui pesaient contre lui. Le parquet avait cependant introduit un recours en cassation.

Avec ses deux fils, Alaa et Gamal, il a été condamné à trois ans de prison dans une affaire de corruption. En octobre, la justice a ordonné la remise en liberté des deux fils, arguant du fait que le temps qu'ils ont passé derrière les barreaux en détention provisoire depuis la révolte de 2011 couvrait leur peine.

Avec AFP

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