La Banque centrale européenne (BCE) s’est dite prête jeudi à continuer d’intervenir pour soutenir la zone euro toujours engluée dans la récession. L’institution monétaire a maintenu son principal taux directeur inchangé à 0,50%, cherchant de nouveaux moyens pour stimuler l’économie de la zone euro, en plein marasme. Elle a dit que si l’économie de la zone poursuivra sa contraction cette année, elle devrait renouer avec une légère croissance en 2014.
Selon le président de la BCE, Mario Draghi, « Les conditions du marché du travail restent faibles ». Une lueur d’espoir néanmoins : d’ici à la fin de l'année et en 2014, la zone euro devrait profiter de la croissance des exportations suite à la reprise de la demande mondiale, tandis que la demande intérieure devrait être soutenue par l'orientation accommodante de la politique monétaire et par les récents gains de revenus réels dus à la baisse des prix du pétrole et à un taux d'inflation généralement plus faible ».
En mai, le taux de chômage a atteint un nouveau record dans la zone euro, s’établissant à 12,2 %.
M. Draghi a implicitement critiqué la décision adoptée la semaine dernière par la Commission européenne (CE) d'octroyer des délais supplémentaires à cinq pays pour réduire leurs déficits et dettes publiques aux objectifs fixés. L’octroi de délais supplémentaires devait être réservé à « des circonstances exceptionnelles », a-t-il fait valoir.
Selon le président de la BCE, Mario Draghi, « Les conditions du marché du travail restent faibles ». Une lueur d’espoir néanmoins : d’ici à la fin de l'année et en 2014, la zone euro devrait profiter de la croissance des exportations suite à la reprise de la demande mondiale, tandis que la demande intérieure devrait être soutenue par l'orientation accommodante de la politique monétaire et par les récents gains de revenus réels dus à la baisse des prix du pétrole et à un taux d'inflation généralement plus faible ».
En mai, le taux de chômage a atteint un nouveau record dans la zone euro, s’établissant à 12,2 %.
M. Draghi a implicitement critiqué la décision adoptée la semaine dernière par la Commission européenne (CE) d'octroyer des délais supplémentaires à cinq pays pour réduire leurs déficits et dettes publiques aux objectifs fixés. L’octroi de délais supplémentaires devait être réservé à « des circonstances exceptionnelles », a-t-il fait valoir.