La controverse continue de battre son plein en RDC au sujet du redéploiement hors du Kivu des militaires issus du Congrès National pour la Défense du peuple (CNDP), l’ex-mouvement rebelle. Lors de son récent passage à Goma, le président Joseph Kabila avait affirmé que ces soldats seraient mutés, qu’ils le veuillent ou non.
Dans un mémorandum adressé au chef de l’Etat congolais, des officiers des ex-rebellions CNDP et PARECO intégrés dans l’armée congolaise font valoir que les accords passés avec le gouvernement n’ont pas été respectés.
« Notre point de vue est clair que le respect des accords est le chemin obligé pour ramener la paix en République démocratique du Congo », a dit le porte-parole du CNDP, Kambasu Ngeve.
Selon lui, le problème de régularisation des grades des ex-rebelles demeure entier. Concernant l’idée selon laquelle les ex-rebelles souhaitent demeurer à proximité des populations rwandophones pour les protéger des rebelles FDLR, Kambasu Ngeve a que ce n’est qu’un élément parmi tant d’autres et que, dans tous les cas, « c’est toute la population congolaise qui vit ici, et qui a besoin d’une politique de sécurisation bien adaptée. »