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Djibouti: 34 migrants morts dans le chavirage d'une embarcation


Des migrants et des réfugiés de différentes nationalités africaines attendent sur un bateau pneumatique surpeuplé, alors que les travailleurs humanitaires de l'ONG espagnole Open Arms les approchent dans la mer Méditerranée, dans les eaux internationales, le 21 février 2021.
Des migrants et des réfugiés de différentes nationalités africaines attendent sur un bateau pneumatique surpeuplé, alors que les travailleurs humanitaires de l'ONG espagnole Open Arms les approchent dans la mer Méditerranée, dans les eaux internationales, le 21 février 2021.

Trente-quatre migrants sont morts après le chavirage de leur embarcation au large de Djibouti, a annoncé lundi le responsable régional de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

"Les migrants étaient transportés par des passeurs", a écrit sur Twitter Mohammed Abdiker, directeur de l'OIM pour l'Est et la Corne de l'Afrique, en déplorant la "deuxième tragédie de ce genre en un peu plus d'un mois" après la mort de 20 personnes dans ce même détroit de Bab el-Mandeb le 4 mars.

"De nombreux enfants" figurent parmi les corps retrouvés, a précisé à l'AFP une source au sein de l'OIM, indiquant que le chavirage "s'est passé vers 04H00 du matin, au nord d'Obock", ville de la côte djiboutienne.

"Il s'agit d'un bateau qui a quitté le Yemen avec environ 60 migrants à bord, selon les survivants", a ajouté cette source.

"Le bateau aurait été pourchassé par les gardes-côtes et il y avait aussi, apparemment, de grosses vagues, le temps était mauvais", a-t-elle expliqué, soulignant que les survivants étaient "pris en charge par l'OIM et les autorités" djiboutiennes.

Le détroit de Bab el-Mandeb, qui sépare Djibouti du Yémen, est un lieu de fort trafic de migrants et de réfugiés, où se croisent à la fois des Yéménites fuyant la guerre et des Africains allant tenter leur chance dans la péninsule arabique.

En mars, une vingtaine de migrants en provenance de Djibouti étaient morts noyés après que des passeurs avaient jeté à la mer des dizaines de personnes présentes sur une embarcation en surcharge comptant 200 personnes.

Deux incidents similaires avaient été rapportés au mois d'octobre, causant la mort d'au moins 50 migrants.

"Appréhender et poursuivre les trafiquants de personnes et les passeurs qui exploitent les vulnérabilités des migrants doit devenir une priorité", a affirmé M. Abdiker dans son tweet, déplorant "trop de vies perdues inutilement".

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